les parents peuvent ils refuser une avs
Depuisseptembre, dans le pays de Fougères, les parents d'Ewan, en CM 1, se débattent pour obtenir la présence d'une AVS individuelle aux côtés de leur fils.
Impassepour la famille de Yony. Cet élève dys doit faire sa rentrée en CM1 mais la MDPH 62 lui refuse une AVS alors que l'école et 2 médecins attestent de ses troubles. Ce sont donc 5 parents qui se relayeront sur les bancs de l'école. 29 août 2017 •
Aumoment de la demande, ils doivent rédiger une saisine. Et ils décident jusqu’au bout, c’est-à-dire que même après avoir rédigé la saisine, même après la notification de la CDAPH, ils peuvent finalement refuser l’AVS. Quand il y a des difficultés, ce qui fait plus bouger les choses, c’est que les parents fassent remonter les problèmes.Parfois, les familles veulent absolument continuer
Refusd’une AVS : la détresse d’une maman Publié le 25 juin 2018 à 10h56 Modifié le 25 juin 2018 à 18h05 ils peuvent enrichir le dossier avec de
Enapplication de l’article L. 16-10-1 du code de la sécurité sociale, afin de limiter la propagation de l’épidémie de 2019-n-Cov, les assurés qui font l’objet d’une mesure d’isolement, d’éviction ou de maintien à domicile ainsi que ceux qui sont parents d’un enfant de moins de seize ans faisant lui-même l’objet d’une telle mesure et qui se trouvent, pour l’un de
nonton true to love sub indo bioskopkeren. anonyme12 Nouveau membre Bonsoir. Je suis étudiant en prépa et mon père a demandé a mon insu un AVS, comme j'avais au lycée. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin 15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me sert vraiment a rien. Comment m'en débarrasser rapidement ? En fait j'avais juste évoqué l'idée d'avoir un AVS en septembre de l'année dernière a la réunion de prérentrée, mais je n'ai fais aucune démarche en ce sens car je me suis vite rendu compte que ça me servirait a rien. Comment ça se fait qu'on puisse m'obtenir un AVS sans que je remplisse ou signe un dossier ? Comment ça se fait que mes parents soient au courant AVANT moi de ce qui me concerne ? Je trouve ça scandaleux, je suis majeur. En fait je sais pas du tout comment ça se passe au niveau de mon dossier, mes parents ne m'en parlent pas du tout je ne vis plus avec eux. Bref aidez moi car c'est vraiment gênant, pour tout vous dire j'ai pas du tout envie d'aller en cours je vais probablement prétexter avoir attrapé le covid, car c'est hors de question que je me claque la honte pour devoir me supporter un assistant qui ne me sert a rien. Bien cordialement... Quote Topic starter Posté 19/09/2020 855 Bonjour normalement en prépa tu es capable de gérer ta dyslexie car tu as déjà un bon niveau d'étude ce qui est pas si simple pour d'autres formes dys . Si tu penses y arriver et j'en doute pas dis a tes parents qu une AVS ne servira a rien car tu as compris ta façon de fonctionner. Elle ne pourra pas entrer dans ta logique . Ca servira à rien . Qu'il te laisse le temps d'apprendre et de gérer ta façon de faire il faut du temps mais tu es sur la bonne voie . Bon courage RépondreQuote tes parents se sont sans doute battu longtemps pour que tu arrive la ou tu en est, et comme tout enfant handicapée, ils ont du mal à te laissé faire tes propre choix, j'ai connu cela aussi, ils ont mis tellement de temps à comprendre que je ne les ait pratiquement plus vue pendant plusieurs mois, finalement avec le temps ils finissent par comprendre et même par te laisser faire des erreurs. Essaye de leur expliqué qui ce n'est pas possible pour toi de réussir tes études avec un avs, que ça ne serais que perte de temps... mais je ne suis pas sur qu'ils comprennent aussi rapidement. bon courage. RépondreQuote natanael Membre éminent Simplement en parler avec l'AVS, je pense qu'elle connais les démarches administrative pour être moins présent. Peut-être que le point handi, assistance social ? connais les démarches pour alléger ce dispositif. RépondreQuote
Les parents d'un enfant handicapé scolarisé dans une école maternelle à Paris, en attente depuis deux ans d'un auxiliaire de vie scolaire AVS pour aider leur enfant en classe, ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Paris. 14 octobre 2006 • Par Thèmes Paris, 13 oct 2006 Selon le SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles primaires qui a signalé cette situation dans un communiqué, "une famille du XIXe arrondissement de Paris a décidé de porter cette carence de l'Etat devant le tribunal administratif. Pour son enfant, la présence de l'Auxiliaire de Vie Scolaire est indispensable en classe". Contacté par l'AFP, le père de cet enfant autiste âgé de 5 ans, Roch Sonnet a expliqué qu'il a cessé de renouveler depuis deux ans les demandes d'un AVS pour son fils. "J'avais obtenu l'an dernier l'affectation à mi-temps d'un AVS, je n'ai rien vu venir. J'ai écrit à l'inspecteur d'académie, au médiateur de la République, au secrétaire d'Etat chargé de l'Egalité des chances, je n'ai rien obtenu du tout !", a déploré le père de cet enfant scolarisé à l'école de la rue de la Prévoyance XIXe. "Nous avons donc déposé un référé liberté mercredi au tribunal administratif pour non application de la décision de nous accorder un AVS", a précisé M. Sonnet. Aucun nouvel AVS n'a été affecté pour son fils depuis la rentrée. "Plus le temps passe, plus son handicap avance faute d'une vraie prise en charge à l'école. Et après, les autorités nous suggèrent de mettre notre enfant dans des centres spécialisés, alors qu'il ne souffre pas d'un handicap lourd", a-t-il ajouté. Selon Edouard Rosselet, l'inspecteur d'académie chargé du premier degré à Paris, "deux AVS ont été implantés dans cette école mais ces deux emplois ne sont pas occupés car ces deux personnes ont démissionné, c'est une situation anormale mais pas un défaut de prévoyance". M. Rosselet a précisé à l'AFP qu'il allait "tout de suite envoyer une personne en remplacement". Selon Agnès Duguet, responsable du dossier adaptation et scolarisation des élèves handicapés au Snuipp-FSU de Paris, "100 à 150 élèves handicapés se retrouvent dans ce cas dans la capitale et sont contraints de rester à la maison". phi/lum/ds Partager sur Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2022 Agence les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations ». Thèmes
En écoutant tous les marronniers de rentrée sur toutes les chaînes et en étant tombée hier soir sur un débat enregistré visiblement en juin sur la chaîne parlementaire, on voit que tous ceux qui veulent changer » et rénover » l’école pour redonner de l’attractivité au métier d’enseignant ne connaissent rien à son essence même qui est la transmission des connaissances et ils se f.. d’ailleurs des connaissances en général, probablement parce qu’ils pensent que leur propre culture suffisante est personnellement acquise sans aide extérieure ils raisonnent en terme d’industrie heures, rendement, coûts - pensant à augmenter les horaires des professeurs là où il faudrait augmenter les horaires matières, réduire les vacances pour former les professeurs à internet, là où il faudrait leur laisser le temps de mettre à jour leurs connaissances dans ma matière de lire et réfléchir et d’ailleurs de se ressourcer nerveusement car oui il le faut pour tenir bon et enfin, arme massive, les primes au mérite comme si l’éducation des enfants demandait des exploits spéciaux aux enseignants et non la tranquillité quotidienne du travail bien fait. Bref ceux qui pensent politiquement l’école sont à la fois trop paresseux intellectuellement pour s’en informer vraiment ou ne le peuvent pas car ils sont par trop formatés intellectuellement pour imaginer d’autres recettes que celles imaginées dans le monde industriel pour produire plus de saucissons au meilleur coût . C’est exactement pareil qu’à l’ n’ose reprendre la réflexion à partir de là où on s’est fourvoyés avec une belle utopie le collège unique, la massification et l’écrasement de toute la structure y compris universitaires par une masse d’élèves mal formés à tout et qui n’ont aucune chance de réussite - et finalement la seule égalité où on a progressé est l’égalité dans l’échec. Même la question des rémunérations en dépend puisqu’on ne peut payer convenablement une profession qui s’est elle aussi massifiée et que l’on ne cesse de dé professionnaliser par des recrutements sans qualifications suffisantes…Bon courage à ceux qui oseraient y réfléchir….Dernière édition par Iphigénie le Mer 24 Aoû 2022 - 704, édité 2 foisManu7Érudit valle a écrit Manu7 a écritAujourd'hui, c'est la loterie, ceux qui sont contratuels depuis 2 ou 3 ans tiennent relativement bien la route, car sinon ils sont écartés mais comme la crise devient énorme on commence aussi à garder dans le circuit des contractuels malgré les avis défavorables des CDE !!! On marche sur la tête, on voit de tout c'est vraiment inquiétant, j'ai déjà vu des élèves me demander de venir plus souvent remplacer un contractuel les larmes aux yeux... Et au passage, je me dis que si tous les contractuels pouvaient passer 5 à 10 minutes devant un IPR pour être recrutés cela ne ferait pas de mal car on oublie que beaucoup ne passent même pas par ce dispositif et on se retrouve parfois avec des cas très limite totalement incompétents voire presque dangereux. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'estimer les possibilités qu'un contractuel soit compétent et d'en conclure qu'elles sont trop basses pour ce qui serait idéal c'est la loterie. Le problème est qu'un contractuel n'a pas été recruté selon la procédure statutaire, point les "épreuves" de sélection ont été autres et son recrutement n'a pas permis a tous les candidats de concourir librement, c'est peut imaginer une situation où tous les contractuels seraient largement plus diplômés que les titulaires, par exemple c'est peut-être le cas ça ne change rien au fait que leur présence est, selon l'architecture institutionnelle, une exception, et que le contrat ne peut pas être vu comme une alternative au statut. Je suis totalement d'accord avec toi, mais j'abordais une autre facette du problème, dans la réalité tout comme à France Télécom, quand on casse le statut mis en place on se retrouve toujours au final avec une énorme proportion d'incapables. Et je pense sincérement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années avait eu le même débat dans le premier dégré avec la mise en place des FAPE, je me souviens que sur France Inter un célèbre pédopsychiatre disait que les PE étaient inquiets car ils avaient peur que des personnes moins qualifiée soient meilleurs qu'eux... Les PE avaient simplement peur que des personnes incompétentes soient responsables des enfants, et la réalité leur a donné raison, en dehors de quelques intervenants qui proposaient des activités enrichissantes et qui souvent ne restaient pas longtemps, le reste était d'un niveau ridicule et dans ma commune les adjoints au maire s'arrachaient les cheveux pour faire comprendre qu'il était essentiel de ne pas partir avant l'arrivée des parents à la fin de la séance. zigmag17Vénérable Cleroli a écrit Sliv a écritBonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'académie de Créteil pour la réunion de la cellule qui gère les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt dernières minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellé un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidélisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en priorité sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une légende urbaine... Je ne crois pas que l'extrait vidéo ait été posté, le voici unamusedAuverlot, recteur de l'académie de Créteil, explique au ministre Ndiaye qu'il s'assoit dans certains cas sur les statuts des profs et de la Fonction Publique Notre politique, ça a été de fidéliser les contractuels et de les faire passer avant les titulaires »SNESFSU green_apple Du pognon pour les profs! moneybag Ithyphallique August 23, 2022 Manifestement le Recteur a bien accompli la mission qui lui a été confiée et "cela" plaît. vous découvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur m’avait parlé de ce problème dans mon académie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloqués au profit de contractuels dans certains lycéesbeaverforeverHabitué du forumSi vous allez faire un tour sur Canope, vous trouverez plein de formations pour les contractuels, soit généralistes qu'est-ce qu'un CPE ? Qu'est-ce qu'un chef d'établissement? ou par Iphigénie a écritMais vous découvrez ces pratiques seulement maintenant? Mon inspecteur m’avait parlé de ce problème dans mon académie il y a maintenant sept ou huit ans. en me parlant de postes bloqués au profit de contractuels dans certains lycées A cette échelle oui, je le découvre. Je pensais que c'était rare, un pis-aller; pas que c'était devenu une méthode. On en parlait et j'ai découvert cette situation ici, en lisant des témoignages .CaroNiveau 9 les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencé il y a près de 22 ans par choix !!! valleFidèle du forum Caro a écrit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencé il y a près de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en général il est évident qu'il y avait aussi des contractuels très, très, peu compétents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations générales et particulières, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramène tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge était-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens à signer un contrat avec l'ÉN ???zigmag17Vénérable valle a écrit Caro a écrit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencé il y a près de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en général il est évident qu'il y avait aussi des contractuels très, très, peu compétents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre générales et particulières, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne.Ton "par choix" m'interroge était-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens à signer un contrat avec l'ÉN ??? Par choix il me semble que c'est pour ne pas subir le système des mutations non?JacqMonarqueLa pénurie a été organisée depuis plus de 20 ans, la contractualisation était même présentée par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'époque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivité du métier, la difficulté à muter et la difficulté à recruter causes et conséquences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence à se voir sage Manu7 a écrit Et je pense sincérement que les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. C'est basé sur quoi ? Ton observation personnelle ?C'est uniquement les contractuels ou les nouveaux titulaires sont aussi en dessous de ceux des années 2000 ?zigmag17Vénérable Jacq a écritLa pénurie a été organisée depuis plus de 20 ans, la contractualisation était même présentée par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'époque de Sarko. On ajoute la perte d'attractivité du métier, la difficulté à muter et la difficulté à recruter causes et conséquences de la contractualisation cela ne date pas... mais cela commence à se voir lourdement. C'est ça. Le côté public, assumé, auto-satisfait, du ministre, des recteurs et consorts, colore la contractualisation de soufre et de désespoir je m'entraine pour le prochain Printemps des Poètes !En attendant, tout le monde va bien du forum valle a écrit Caro a écrit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencé il y a près de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en général il est évident qu'il y avait aussi des contractuels très, très, peu compétents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations générales et particulières, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramène tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge était-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens à signer un contrat avec l'ÉN ??? Peut-être qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas raté le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restée contractuelle par du forum Lowpow29 a écrit valle a écrit Caro a écrit les contractuels actuels sont nettement moins bons que ceux des années 2000. Je suis donc une bonne contractuelle puisque j'ai commencé il y a près de 22 ans par choix !!! Je pense que Manu7 parle en général il est évident qu'il y avait aussi des contractuels très, très, peu compétents il y a 20 ans ! Il est important de ne pas confondre des affirmations générales et particulières, je ne pense pas que Manu7 parle de telle ou telle personne, si on ramène tout au jugement sur l'individu, tout raisonnement devient impossible.Ton "par choix" m'interroge était-il habituel il y a 20 ans de contraindre des gens à signer un contrat avec l'ÉN ??? Peut-être qu'elle veut juste dire qu'elle n'a pas raté le concours 20 fois. Et qu'elle est donc restée contractuelle par choix. Mais ça en revanche semble comporter un jugement général sur les collègues il y aurait des contractuels "par obligation" qui ont raté le concours, qui peuvent bouger mais n'en ont pas envie, etc. et des contractuels "par choix" qui n'ont pas tenté le concours ou qui l'ont eu, qui sont contraints de rester dans une commune..., avec le sous-entendu que les contractuels "par choix" sont les "bons", je serait comme dire qu'il y a des titulaires "par choix" qui ont eu le poste souhaité, ou qui avaient déjà un travail et on choisi de se reconvertir... et "par contrainte" mutés par extension ou qui ont eu le concours parce que c'était la suite "logique" à leurs études.CaroNiveau 9Aucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tenté le concours. J'ai très vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon époux à l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon du forum Caro a écritAucun jugement de ma part ni sur les "bons" ni sur les "mauvais" contractuels. Je n'ai jamais tenté le concours. J'ai très vite compris que si je devenais titulaire, il me serait impossible de suivre mon époux à l'autre bout du monde. Avec le temps, je suis certaine d'avoir fait le bon choix. Mais quels sont les contractuels qui ne le sont pas "par choix" ?RuthvenGuide spirituelSophie Vénétitay fait le job dans sa réaction à la vidéo de D. Auverlot et opportunisme en instrumentalisant la crise de recrutement pour aller toujours plus loin dans la remise en cause du statut et en piétinant les droits des titulaires. Inadmissible !Le statut de fonctionnaire donne des obligations mais aussi des droits. Il s’inscrit dans la conception d’un fonctionnaire citoyen. Et c’est peut-être ça qui dérange, vu l’entreprise de casse du statut et de promotion de la contractualisation menée par depuis les luttes à venir, la défense du statut sera centrale. C’est défendre nos droits, mais aussi une certaine conception du service public ambitieuse, démocratique et au service de l’intérêt général."CaroNiveau 9J'ai croisé certains contractuels qui ne parviennent pas avoir le concours et donc qui ne le sont donc pas par choix. Lisak40Fidèle du forumCaro C'est étonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisé, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement à tort ou à raison qu'ils n'ont pas les capacités pour pour le réussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon établiseement des problèmes de nationalité contractuels non citoyens européens. La plupart des contractuels croisés passent le concours assez rapidement quand même, et souvent le réussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. Après il y a des exceptions contractuel longue durée, tout à fait capable d'avoir le concours, sans problème de nationalité, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est généralement pas un problème-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontré 500 contractuels...Dernière édition par Lisak40 le Mer 24 Aoû 2022 - 846, édité 1 foisvalleFidèle du forum Lisak40 a écritCaro C'est étonnant je ne met absolument pas en doute ta parole ceci dit car moi ce que j'ai surtout croisé, ce sont des contractuels qui n'osent pas passer le concours, pensant probalement à tort ou à raison qu'ils n'ont pas les capacités pour pour le réussir, mais cela ils l'avouent rarement. Il y a parfois aussi en tous les cas dans mon établiseement des problèmes de nationalités contractuels non citoyens européens. La plupart des contractuels croisés passent le concours assez rapidement quand même, et souvent le réussissent, notamment ceux qui tenaient la route en tant que prof contractuel. Après il y a des exceptions contractuel longue durée, tout à fait capable d'avoir le concours, sans problème de nationalité, sans famille conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est généralement pas un problème-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontré 500 contractuels... Je pense surtout que tout travailleur est fini là où il est pas une suite de choix contraints. Quelqu'un en reconversion qui aurait échoué au concours pourrait se dire "j'ai quand même décidé de postuler en tant que contractuel par choix, alors que Caro est juste devenue enseignante afin de pouvoir suivre son conjoint". C'est comme classer les titulaires selon le nombre de fois qu'ils ont tenté le concours, ou dire qu'on est certifié ou agrégé "par choix" puisqu'on aurait pu tenter le concours de Perdir alors qu'on en connaît qui ne le sont pas "par choix" parce qu'ils ont essayé un concours du ministère des finances et ont on a tous fait des choix. Autant je comprends très bien le deuxième post où Caro explique qu'elle ne regrette pas son choix, autant s'exclamer qu'elle est contractuelle "par choix !" me paraît créer des catégories peu c'est un HS, je crains, donc j'arrête, même s'il y a un lien avec la rentrée comme quoi il serait mieux n'avoir jamais tenté un concours plutôt que ne l'avoir pas eu, puisqu'on devient un simple travailleur "par défaut".Dernière édition par valle le Mer 24 Aoû 2022 - 843, édité 3 foisCaroNiveau 9Lisak 40 C'est valable en France métropolitaine ce que tu avances, c'est vrai. Par contre, ce n'est pas le cas pour l' 9Tout à fait d'accord avec toi Valle. Bonne reprise à tous / toutes. Pour ma part, je suis toujours en attente d'une affectation et le stress commence à Lisak40 a écritAprès il y a des exceptions contractuel longue durée, tout à fait capable d'avoir le concours, sans problème de nationalité, sans famille / conjoint qui imposerait de rester en RP -de toutes les façons, vouloir rester en RP n'est généralement pas un problème-, mais je n'ai jamais compris leurs motivations je n'ai pas non plus rencontré 500 contractuels... Certains ne veulent pas subir le système de mutations. Certes, rester en RP est généralement possible, mais quand on est titulaire, on peut être loin de la zone visée et on ne peut pas refuser des postes. Lisak40Fidèle du forumEn effet Caro Je ne connais pas la situation en OM, ni même dans les autres académies. Et pour le coup tu fais partie des contractuels qui ne passent pas le concours pour pouvoir rester avec leur conjoint, ce qui me semble un raison tout à fait normale et compréhensible et de toutes les façons je ne cherche pas à juger, mais à comprendre. Bon courage pour la suite !Jenny En effet, je n'avais pas pensé à cet état de fait, toutefois cela me semble quand même une raison difficile à comprendre car il est très facile d'obtenir Créteil ou Versailles, et si on est motorisé se déplacer dans l'académie n'est à priori jamais trop difficile. Si on est muté à Paris, là encore avec les transports en commun le déplacement n'est pas un problème. C'est justement une des raisons qui me fait rester en RP je ne peux pas conduire médicalement déconseillé. Alors certes il y a même en RP des coins plus difficile à joindre que d'autres, mais à ma connaissance aucun qui soit totalement inaccessible en transports. OU bien je n'ai pas compris ton message ?Dernière édition par Lisak40 le Mer 24 Aoû 2022 - 855, édité 1 foisBaldredFidèle du forumL'état des lieux du recours aux contractuels sur France Info au mieux des candidats repêchés plutôt qu'issus de job dating, au mieux 4 jours de formation ... ou rien, au mieux une affection.... ou pas...J'ai dû manquer l'info c'est quand notre journée de grève ? Certains contractuels veulent Paris intra muros. Dans ma matière, ce n'est pas simple à obtenir, loin de là. Certains disent qu'ils refusent les services partagés... Certains postes très confortables sont bloqués pour les contractuels. Un CDE peut plus facilement garder un contractuel qu'un TZR. Sur les salaires... oui, l'académie où un stagiaire ou nétit sur 3 ne rejoint pas son poste... Sujets similairesWeek-end de rentrée, vendredi après-midi, mois de juin, 2eme jour de pré-rentrée Jean-Michel Zakhartchouk, retraité, invite les enseignants à travailler nouveau pour les AVS et AED les AVS deviennent AESH, et les AED pourront remplacer les et suppressions de postes à la rentrée chiffres primaire et secondaireLa pénurie des enseignants de Math existe-t-elle dans les lycées privés ?Secondaire - Rentrée 2012 280 enseignants recrutés à la rentrée 2012Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Afin de favoriser la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap, le Projet Personnalisé de Scolarisation PPS définit les besoins et les aménagements nécessaires au bon déroulement de la scolarité de l’élève. Dans les aménagements possibles, le recours à l’aide humaine peut être prescrite. AVS Auxiliaire de Vie Scolaire, AESH Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap, quelles sont les différences et les principales missions de ces métiers d’accompagnants? Comment obtenir l’attribution de cette aide humaine? AVS et AESH accompagner la scolarité des élèves handicapées L’AVS et l’AESH sont deux types d’accompagnants à la scolarité d’élèves en situation de handicap. L’Auxiliaire de Vie Scolaire AVS travaille sous Contrat Unique d’insertion CUI délivré par Pôle Emploi. L’Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap AESH est recruté par l’Education Nationale. Recruté d’abord en CDD puis en CDI, il est titulaire soit Du baccalauréat ou équivalent Du Diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social DEAES diplôme niveau V CAP. Les AVS ayant exercés pendant au moins neuf mois, peuvent également prétendre au statut d’AESH. AESH, un statut pour sécuriser et valoriser le rôle des accompagnants Le statut d’AESH, Accompagnant des élèves en situation de handicap, permet d’améliorer les conditions d’emploi des accompagnants en sécurisant, en revalorisant et en renforçant l’appartenance à la communauté éducative. Reconnus comme membres à part entière des équipes éducatives, les AESH sont accueillis comme tels par l’équipe pédagogique. Ils rencontrent les parents et l’enseignant avant le démarrage de l’accompagnement et participent aux réunions de suivi de la scolarisation des élèves. Les missions des AESH et AVS Trois formes d’aide pour accompagner l’élève en situation de handicap Les AESH et AVS interviennent sous trois formes d’accompagnement de l’élève dans sa scolarité, sur les différents temps de vie et lieux scolaires stages, sorties et voyages. > Accompagner les actes de la vie quotidienne L’intervenant accompagne l’élève dans les actes de la vie quotidienne. Il doit s’assurer que les conditions de sécurité et de confort de l’élève soient remplies. Il aide aux actes essentiels de la vie lever, coucher, habillage et déshabillage, toilette, prise des repas alimentation selon le régime prescrit, la bonne hydratation, le passage aux toilettes. Il incite à la mobilité en participant à l’installation matérielle de l’élève dans les lieux de vie. Il agit auprès de l’élève pour lui permettre et lui faciliter les déplacements dans l’établissement et à l’extérieur. > Accompagner l’accès à l’apprentissage Sans doute une des missions les plus importantes de l’AESH ou l’AVS, est l’accompagnement de l’élève en situation de handicap dans l’accès aux activités d’apprentissage. Il s’agit pour lui de Favoriser les activités sensorielles, motrices et intellectuelles de l’élève Faciliter l’expression de l’élève, l’aider à communiquer Rappeler les règles à observer durant les activités Contribuer à l’adaptation de la situation d’apprentissage, en lien avec l’enseignant et soutenir l’élève dans la compréhension et dans l’application des consignes Assister l’élève dans l’activité d’écriture et la prise de notes, Lors des épreuves d’examens, de concours et d’évaluations appliquer les consignes prévues par la réglementation relative aux aménagements des conditions de passation de ces épreuves. > Accompagner les activités de la vie sociale et relationnelle L’accompagnant intervient également auprès de l’élève lors des activités de la vie sociale et relationnelle. Il participe à l’accueil de l’élève, il favoriser communication et interactions entre l’élève et son environnement. Il sensibilise l’entourage scolaire de l’élève au handicap et prévient les situations de crise, d’isolement, de conflit. L’AESH ou l’AVS soutient l’élève dans sa participation aux activités prévues. Aide individualisée et aide mutualisée Deux types d’aides peuvent être prescrites dans le cadre d’un accompagnement par un AESH ou un AVS l’aide individuelle et l’aide mutualisée. > L’aide individuelle L’aide individuelle est préconisée dans le cas d’un élève requérant une attention soutenue et continue. Autrement dit, tout élève qui ne peut réaliser les activités d’apprentissage sans aide durant un temps donné. > L’aide mutualisée L’aide mutualisée est préconisée dans le cas d’élèves qui n’ont pas besoin d’une attention soutenue et continue. Ce type d’aide est réservé aux AESH. Il accompagne plusieurs élèves en situation de handicap en même temps ou sur des temps séparés dans le respect des notifications prévues par la CDAPH. C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH qui fixe les activités principales de l’AESH mutualisée, sans précision de quotité horaire. La répartition du temps de travail de l’AESH mutualisé auprès des élèves qu’il accompagne se fait en concertation avec le directeur d’école ou le chef d’établissement. > L’aide collective en ULIS L’AESH peut également accompagner des élèves orientés en ULIS unités localisées pour l’inclusion scolaire. Il participe à l’encadrement et l’animation d’actions éducatives conçues dans le cadre de l’ULIS. Il accompagne les élèves lors de temps d’inclusion en milieu ordinaire. Comment obtenir l’attribution d’un AESH ou un AVS ? La CDAPH attribue et définit l’aide humaine La prescription d’une aide humaine relève de la compétence de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH dans le cadre du Projet Personnalisé de Scolarisation PPS. En fonction des besoins et des compétences de l’élève, la CDAPH définit les modalités de l’aide humaine individuelle ou mutualisée. Dans le cas de l’aide individuelle, la Commission fixe la quotité horaire. Dans le cas de l’aide mutualisée, la CDAPH définit uniquement les activités principales de l’AESH. La quotité horaire est fixée avec l’équipe de suivi de la scolarité. Demande par écrit auprès de la MDPH Pour effectuer une demande d’aide humaine, Il est recommandé de la faire dans le cadre du Projet Personnalisé de Scolarisation, après réunion et avec l’avis motivé de l’équipe éducative et également en lien avec l’enseignant référent qui accompagne la famille dans les demandes auprès de la MDPH. A noter que si la présence d’un accompagnant AESH ou AVS est prescrite dans le PPS, elle n’est en aucun cas une condition obligatoire à la scolarisation. En savoir + AESH, fiche métier Site du gouvernement Agissez avec Perce-Neige Faites un don
La pauvreté gagne du terrain, les plus démunis survivent avec presque rien, les experts » ferment totalement les yeux sur cette réalité qu’ils se refusent d’admettre car leurs solutions ne font que l’exacerber, les jeunes se disent laissés-pour-compte et n’excluent pas un mouvement de révolte. Les professionnels du social et bénévoles des associations manquent de réponses face à cette tragédie qui se déroule dans une certaine indifférence politique et médiatique. Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là, avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là, les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique]
les parents peuvent ils refuser une avs