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LES5 BLESSURES DE L’ÂME Révisé décembre 2019 Ce document, créé par ÉCOUTE TON CORPS, est destiné pour votre usage personnel seulement. Seuls nos diplômés ont un droit limité les5 blessures de l'âme test les 5 blessures de l'âme test. résultats concours rédacteur principal 2ème classe 2019; balisage de chantier; clermont foot 63 contact Symptômes Causes. Guérir. La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement " syndrome de Caliméro " correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité . La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise . Les5 blessures de l’âme sont très douloureuses car elles apparaissent durant notre enfance et nous suivent toute notre vie. Intro. Selon Lise Bourbeau, psychologue et auteur de renom, cinq blessures fondamentales sont à l’origine de tous nos maux. (Physiques, psychiques et émotionnels). Ces blessures nous accompagnent tout au long de notre vie mais l’éveil de Cetteblessure arbore le masque du FUYANT, développé pour se protéger de cette sensation de rejet. Il va se construire un monde imaginaire, et aura donc tendance à être ailleurs, à rêver. Le fuyant croit ne pas avoir le droit d’exister et se nonton true to love sub indo bioskopkeren. Les blessures de rejet et d’injusticeNe soyez pas surpris si vous trouverez une guérison pour deux blessures dans un même chapitre. C’est à cause du lien qui existe entre elles. Toutes deux sont éveillées par le parents du même sexe que l’enfant, où une personne ayant joué le rôle de ce parent. Le rejet est éveillé dans la conception tandis que la blessure d’injustice l’est davantage à partir de l’âge de quatre souffrant de rejet depuis la naissance croit que s’il ne fait aucun bruit, ne prend pas de place et reste toujours effacé, il sera plus aimé et ne sera pas rejet. Après quelques années, il se sent de plus en plus rejeté. Car ses proches oublient même qu’il existe. Il peut alors décider de se révolter. Ce qui entamerait le développement de la blessure d’injustice. Chaque blessure révèle une facette de ton ego. Celui-ci peut s’exprimer de deux façons soit tu l’entends comme un discours intérieur, soit il s’exprime à travers tes paroles. Plus la blessure fait mal et plus nous risquons de perdre le guérison de la blessure de rejet et d’injusticeLe moyen de guérir de sa blessure de rejet est la suivante. Aussitôt que tu entends cette petite voix de ton ego remplis de peur, de doute et de dévalorisation. Cette petite voix intérieur qui essaie de te faire croire que tu es nul. Activant ainsi ta blessure. Prends deux ou trois bonnes respirations, bois de l’eau si possible, et tu t’adresse à elle. Tu peux lui donner un nom. Mais tu peux aussi imaginer parler à ton enfant intérieur ou même te parler à dialogue va te permettre de te recentrer sur toi-même en prenant du recule sur la situation. Tu deviendras observateur de l’activation de la blessure de rejet. C’est de cette façon que la douleur et la peur associées à la blessure s’estompent et disparaissent. Tu ne tomberas pas dans le piège du masque et de tous ces comportements de fuite. Il te seras alors plus facile de prendre ta place à ce moment-là ou à la prochaine avec toi-même“Je sais que tu veux m’aider et qu’il est vrai qu’il se peut que mon opinion ne soit pas acceptée. D’autre part, je sais que tu veux me protéger de souffrir en me dictant une telle conduite. Je veux par contre que tu saches que je veux vraiment être capable un jour de m’aimer assez pour arriver à prendre d’avantage ma je veux aussi vivre l’expérience de me sentir bien même si les autres ne sont pas d’accord ou que je bafouille ou que je me trompe. Je veux surtout que même si je ne sais pas quoi répondre, ça ne veut pas dire que je suis nul, seulement indécis pour le intention est bonne en voulant m’aider de cette façon, mais en réalité ça ne m’aide plus. Je me sens plus fort maintenant et je sens que je suis capable d’assumer les conséquences de prendre ma place. Merci de vouloir m’aider mais tu peux vraiment te reposer et t’en tenir à m’observer quand je vais oser prendre ma place.”Les Blessures d’abandon et de trahisonPareillement aux blessures décrites précédemment, les blessures d’abandon et de trahison sont intimement reliées. Toutes deux ont été activées en jeune âge par le parent du sexe début de l’article, j’ai mentionné que la blessure de rejet est la plus souffrante et est plus dévastatrice des quatre autres blessures. La deuxième est la blessure d’abandon. Pourquoi? Parce qu’elle est vécue d’une façon passive, à l’intérieur de soi. Elle est surtout caractérisée par la grande tristesse vécue au plus profond de l’ difficulté majeur pour ceux qui souffre d’abandon est que leur ego leur fait croire qu’ils ne reçoivent jamais assez d’attention. Peu importe les moyens utilisés pour en recevoir. Ils sont convaincus qu’ils pourraient et qu’ils devraient en recevoir davantage. Ils s’aiment tellement peu qu’ils ne cessent de rechercher des preuves d’amour de la part des avec toi-même“Tu sais ça fait vingt-cinq ans que je t’entends répéter la même chose et j’ai été d’accord avec toi tout ce temps-là. Je sais que ton intention est bonne et que tu es convaincu que si je méprise mon père, cela me protégera de ne plus souffrir. Tu as raison il se peut que ma démarche de nous rapprocher ne se passe pas selon mes je sais que je ne peux plus continuer ainsi, car je souffre d’une autre façon. Je réalise maintenant que mon père et moi avons tous les deux la blessure de trahison et je veux vivre l’expérience de faire la paix avec lui. Je suis prête à assumer toutes les conséquences, donc tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. Et je te demande seulement de m’observer et de me laisser vivre cette nouvelle expérience. C’est à mon tour, tu en as déjà assez fait pendant tout ce temps et je t’en remercie.”[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row] Blessure d’humiliationLa blessure d’humiliation est la seule à ne pas être présente chez tout le monde. Les personnes souffrant d’humiliation se croyant observées par une puissance supérieure. Elles se sentent très souvent coupables, surtout au plan physique. Pourquoi? Parce que pour guérir cette blessure, elles doivent se donner le droit d’être humaines et d’utiliser et surtout jouir de leurs cinq pour cela que derrière cette blessure se cache une personne très sensuelle qui veut profiter de ses sens en s’acceptant et en s’aimant. Comme son ego est convaincu que ce n’est pas bien, pas spirituel. Elle fait face à un grand dilemme. Comme la peur d’être libre est la plus grande peur du masochiste. Il met tout en oeuvre pour être occupé en aidant ses proches. D’une part, s’il ne le fait pas il ressentira de la culpabilité. Et d’autre part, il s’assure ainsi de manquer de avec toi-même“Je sais que tu veux m’aider en me disant qu’il est normal de ne pas être désirable en étant grosse. Pourtant, même si c’est vrai je veux maigrir, je veux avant tout vivre l’expérience de me trouver belle et expérimenter une vie sexuelle épanouie tout en ayant un surplus de poids. En ce qui concerne mon marie, il reflète uniquement ce que je pense de moi. Tu crois certainement que si je me permets d’être sensuelle, je pourrais en que pour le moment je me sens capable de vivre avec ce poids et je suis prête à en assumer les conséquence ainsi que celle d’être plus sensuelle. Je te prie de ne plus t’inquiéter à mon sujet et je te remercie d’avoir voulu m’aider toutes ces années passées. C’est à mon tour maintenant de me prendre en charge.”  Rédigé par Loris Vitry coach holistiqueSupervisé par Cathy Maillot ostéopathe Avertissement Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement. Nouveauté Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses et non, ce n'est pas de la respiration profonde. 1 Les 5 blessures de l’âme et les attitudes et comportements à adopter pour les Le L’ L’ La L’injustice2 L’essentiel à retenir sur les cinq blessures de l’âme et leur guérison Les blessures de l’âme sont au nombre de 5 au total et représentent un ensemble de comportement et d’états d’âme. Cet ensemble façonne notre vie et agit sur les rapports d’intersubjectivité qu’on entretient avec d’autres personnes. Il s’agit notamment du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison et de l’injustice. Ces blessures de l’âme ont été découvertes par le psychiatre américain, John Pierrakos et plus tard, les recherches ont été poursuivies par la canadienne, Lise Bourbeau. Ces blessures représentent des marques assez profondes chez l’individu et auxquelles, il lui est difficile d’échapper. Elles sont parfois héréditaires ; c’est-à-dire, transmises par des parents qui en ont aussi été victimes à un moment donné de leur vie. Ces blessures représentent des problèmes non seulement pour l’âme mais également pour le corps. Il est donc nécessaire de trouver une solution pour les guérir. Comment guérir des blessures de l’âme ? Découvrez dans cet article des moyens pour y parvenir. Les 5 blessures de l’âme et les attitudes et comportements à adopter pour les guérir Le rejet Il commence à l’âge de 0 à 1 an. Il est développé lorsque l’enfant se sent rejeté par le parent du même sexe de la mère à la fille ou du père au fils. Les attitudes d’une personne affectée par cette blessure sont entre autres, la sensibilité aux faits et gestes du parent du même sexe. Un doute profond relatif à l’existence même et à l’amour, beaucoup de panique, un détachement total à l’argent, aux biens matériels, et au jugement de valeur. L’individu se considère comme nul. En ce qui concerne le physique, l’individu a des yeux cernés, des parties du corps qui se présentent de façon anormale et une voix très basse… Pour guérir du rejet, il faut être focalisé sur la peur pour la combattre. L’individu victime du rejet doit aussi arrêter de se détourner de son destin et cesser de fuir. Si vous souffrez du rejet, vous devez trouver votre place, vous affirmer et vous exprimer. L’abandon Il se développe entre la naissance et l’âge de 3 ans. Contrairement au rejet, l’abandon se vit avec des personnes de sexe opposé. Il s’agit des personnes qui n’ont pas été soutenues par leurs parents de sexe opposé et ont manqué d’affection. Le comportement d’une personne qui souffre de cette blessure se caractérise par beaucoup de drame comportemental. Une attitude fixe et figée sur l’optimisme. Une recherche constante d’attirer l’attention des gens vers ses faits et gestes. On remarque aussi un état de stress chez ces personnes lorsqu’elles ne reçoivent pas le soutien et l’acceptation qu’elles attendent ; ce qui conduit à une grande solitude. Physiquement, ces personnes sont longues de taille et mince, un dos courbé, des yeux tristes, des problèmes liés à la vision comme la myopie, l’hystérie et la dépression. Pour guérir de l’abandon, vous devez savoir que vous êtes unique et apprendre à vivre heureux même dans les moments de solitude. Développer de la confiance en soi, aide également à guérir de cette blessure. Ne rien attendre des autres. Éviter de rechercher l’attention des personnes sur soi. Cultiver l’esprit de s’en sortir seul et dans des moments difficiles. L’humiliation Au cours de l’existence, l’humiliation intervient entre 1 et 3 ans. À ce stage, l’enfant développe un sentiment de rabaissement, de critique et de comparaison de la part de l’autre, parce qu’un des parents l’a privé des plaisirs physiques. Les recherches montrent que cette blessure est plus vécue avec le parent de sexe féminin. L’individu développe donc un ensemble de comportement et d’attitudes tels que le stress, la dévalorisation de soi, l’hypersensibilité. On assiste aussi à un altruisme débordé qui permet à la personne de tout abandonner et de s’occuper des biens d’autrui. La personne affectée par cette blessure est habitée par une grande peur de la liberté. Sur le plan physique, l’individu a un corps rond, petit de taille, une voix douce, problèmes liés à la respiration, les maux de gorge, des vêtements toujours serrés à cause du surplus de poids et des problèmes cardiaques… Pour guérir de l’humiliation, il faut reconnaître que l’on peut avoir honte et vivre avec cela. Faire passer ses difficultés et envies aux dessus des autres la bonne charité commence par soi-même.. Cela permet d’éviter les surcharges des tâches impossibles que l’on pense accomplir. La trahison La trahison surgit entre l’âge de 2 et 4 ans. Comme l’abandon, elle est vécue avec des personnes de sexe opposé. L’enfant se sent trahi par le parent de sexe opposé, qui a lui-même subi des exactions. Les attitudes adoptées sont la soif de tout contrôler, un orgueil de séduction et de manipulation. Ce type de personne se met facilement en colère et développe la peur de la dissociation lorsqu’un engagement est établi. Les caractéristiques physiques du contrôlant sont forces dans les fesses et cuisses, une voix forte, les épaules plus larges et les maux d’articulation. Pour guérir de la trahison, il est primordial de pardonner et d’éviter le plus possible la colère surtout lorsqu’on est déçu par la tournure des évènements. Laisser les autres s’exprimer et éviter de tout contrôler ; ce qui n’est d’ailleurs pas impossible. Éviter aussi d’attirer l’attention de tout le monde sur soi. L’injustice L’injustice est la seule blessure qui évolue entre l’âge de 4 et 6 ans. Elle est causée par le parent du même sexe. Ces parents sont plus souvent sévères et autoritaires. Le manque de liberté d’expression et d’affirmation cultive l’esprit d’injustice chez l’enfant. L’individu affecté par l’injustice est rigide avec des comportements tels que la volonté de perfection, l’optimisme, une crainte d’autorité. Il développe de la peur et du stress vis-à-vis de la froideur. Physiquement, l’individu a un corps droit et bien proportionné, un cou raide, un ventre plat, une apparence soignée. Il a des problèmes d’insomnie et de constipation… Pour guérir de l’injustice, il faut en prendre conscience et accepter qu’on l’ait subie et qu’on est injuste à son tour. Adopter un esprit de pardon non seulement envers soi-même, mais aussi envers des personnes qui nous ont blessé. Se libérer des émotions et savoir que l’erreur est humaine. L’essentiel à retenir sur les cinq blessures de l’âme et leur guérison Il est important de noter que nul n’est épargné lorsqu’on aborde le thème des blessures de l’âme. Tout le monde souffre d’au moins 3 de ces blessures, dont une qui en général domine les autres. Ces blessures sont des grandes causes du stress. Par ailleurs, des recherches ont montré que tous les moments difficiles que nous traversons dans la vie sont directement liés à nos blessures de l’âme. Pour combattre toutes ces blessures de l’âme, l’idéal est de reconnaître qu’elles existent en vous. La solution de façon générale étant de se pardonner et de pardonner aux autres. Ce test surprenant va vous révéler votre niveau de stress TEST DE STRESS Continuez votre lecture Cirrhose du foie peut-on guérir naturellement ? Stress et sensibilité au bruit comment faire abstraction des voisins ? Spiritualité Présentation du concept La notion des "5 blessures de l’âme" est présente chez plusieurs thérapeutes et auteurs. Aujourd’hui, elle est particulièrement popularisée par les livres de Lise Bourbeau1‌‌, auteure et conférencière québécoise. Cette auteure s’est elle-même appuyée sur les travaux de Wilhem Reich et de deux de ses élèves, John C. Pierrakos et Alexander Lowen. Reich était un psychiatre et psychanalyste américain élève de Freud. Il a basé l’essentiel de sa recherche autour du lien entre énergie, corps, esprit. Il a émis l’idée qu’un conflit non résolu durant l’enfance pouvait engendrer des tensions musculaires chroniques qui au final, affaiblissent la vie émotionnelle et sexuelle. Cette baisse d’élan vital empêche le plein épanouissement de l’ la suite de Reich, Lowen a étendu l’idée d’une somatisation des conflits ou souffrances morales précoces. Ce lien entre émotions, pensées et sensations est le pilier de la bioénergétique. Il établit une connexion entre le physiologique au psychologique chacune de nos douleurs morales affecterait également notre corps physique. C’est ainsi que le passé émotionnel peut se lire dans le corps, par la posture, les mouvements, et les sensations perçues. Les blessures de l’enfance, émotionnelles, s’inscrivent en nous et induisent des adaptations à différents niveaux. Le corps sous l’influence de ce souvenir émotionnel douloureux façonne une cuirasse pour éviter sa résurgence tensions musculaires et douleurs chroniques. De la même façon, le psychisme construit un ensemble de motifs patterns de réactions et d’actions afin de ne pas revivre la souffrance originelle. Lowen propose de travailler sur les nœuds et tensions musculaires, ancrés depuis longtemps, pour libérer dans le corps ces mémoires émotionnelles. En se reconnectant à la liberté de mouvement et d’action, avec moins d’efforts, nous pouvons alors retrouver plus de liberté et nous dégager des névroses psychiques induites par ces souvenirs émotionnels concept des 5 blessures de l'âme2‌ sous-entend que chacun de nous aurait une ou plusieurs douleurs émotionnelles primordiales. Elles prennent naissance dans la prime enfance au cours d’événements familiaux traumatiques ou parfois plus anodins. Elles peuvent aussi s’inscrire dans une histoire transgénérationnelle, qui véhiculera ce souvenir émotionnel jusque dans le corps du bébé à naître. Celui-ci sera alors porteur du souvenir d’un de ses en existe 5 selon la plupart des auteurs le rejet, l’abandon, la trahison, l’injustice, l’humiliation. Certains auteurs ajoutent l’insécurité et l’impuissance. Les identifier en nous est un moyen de parvenir à nous libérer du poids du passé et à nous ouvrir à une vie plus en accord avec nous-mêmes. Les masques Chaque souffrance émotionnelle nous fait porter un masque pour éviter qu’on se retrouve à nu, émotionnellement parlant. Ce masque se traduit par un ensemble de comportements qui deviennent stéréotypés. Ils sont donc caractéristiques de la douleur émotionnelle qui les a générés. Les masques sont également visibles dans l’apparence physique. Lise Bourbeau, dans le concept des 5 blessures de l'âme, a établi une typologie morphologique selon qu’on est concerné par la trahison ou le rejet, le haut de notre corps sera plus ou moins large, notre regard sera plus ou moins vif, notre démarchera sera plus ou moins dynamique… Qu’on adhère ou non à cette description, nous ne pouvons que remarquer que notre posture influence notre ressenti interne se tenir droit ou avachi induit l’état d’esprit qui va avec, tonique ou affaibli. A long terme, si une émotion profondément enracinée en nous nous donne envie de nous replier, ou de serrer les dents, ou de nous effacer, notre corps finira par se couler dans le moule que nous lui donnons pour se déployer. Il en va de même pour nos attitudes et réactions nous nous protégeons en prenant une attitude de fuite ou d’opposition dans des situations ponctuelles qui nous sont inconfortables, mais si cette réponse est systématique à cause d’un trauma ancien, alors nous avons par la suite bien du mal à envisager d’agir librement et avec des émotions apaisées… Voyons maintenant comment elles se manifestent, via ces masques, dans notre vie d’adulte, et dans quelles situations elles se sont créées. 5 blessures de l'âme caractéristiques Le rejet Fabien se sent facilement rejeté par les autres. Mis à l’écart d’une décision, non tenu au courant d’un projet, il pense systématiquement qu’on ne veut pas de lui. Quelqu’un qui ne répond pas assez rapidement à ses appels ou messages et il imagine que l’autre lui en veut, va le licencier, le laisser tomber. Toute situation de potentielle intégration est vécue comme risquée. Fabien recherche l’assentiment des autres et des preuves qu’il est aimé et accepté tel qu’il est. Il ne peut se donner à lui-même suffisamment d’amour propre pour se passer de celui des autres. Un rien suffit donc à lui faire croire qu’il est exclu. Il va mettre en place un masque de fuyant. Typiquement, cela signifie qu’il aura tendance à éviter de rentrer en relation durable avec les autres, à s’insérer dans un groupe. Il est absent et donne aux autres l’impression qu’il ne veut finalement pas s’engager, que ce soit au niveau professionnel dans des projets ou personnel dans des relations intimes. Il est porté par la croyance qu’il ne vaut rien, qu’il est nul, qu’il ne compte pas. A son comportement de fuite relationnelle peut s’ajouter une fuite dans des addictions alcool, jeu, nourriture, sexe…. Il s’échappe dans l’imaginaire. Il se fuit et donc se rejette lui-même, mais parfois il peut lui arriver aussi de rejeter les autres pour moins les 5 blessures de l'âme, Fabien porte en lui celle du rejet. Sa problématique du rejet rejoint la question de trouver sa place. Peut-être que ses parents ne voulaient pas d’enfant, ou souhaitaient une fille à la place d’un garçon. Peut-être aussi qu’il est né après une précédente grossesse avortée. Peut-être qu’un des membres de sa famille, parents ou aïeux, a été victime de stigmatisation et d’exclusion. Que Fabien soit au courant de tout cela ou non, son corps et son psychisme ont enregistré l’idée qu’il n’est pas le bienvenu dans ce monde. Par conséquent, il cherchera inconsciemment des preuves de cette croyance qui voudrait que Fabien ne peut pas être lui-même, tel qu’il est, puisque cela provoque le rejet. Il peut évoluer positivement en se demandant quelles sont les réelles intentions des autres a-t-on vraiment voulu le rejeter dans telle ou telle situation ? Faire la part des choses et rester conscient de sa valeur quoi qu’il arrive, voilà qui peut aussi l’aider. Enfin, il doit tenter de ne plus fuir en pensant qu’il est le problème qui dérange, mais assumer d’être là et prendre sa place sans penser qu’il est nul ou incapable. L'abandon Sophie a envie de tout laisser tomber. De se laisser tomber elle-même. Tout çar parce que les autres ne semblent pas prêter attention à elle. Elle se confie à une amie et celle-ci ne semble pas faire grand cas de ses états d’âme. Elle demande de l’aide à un collègue mais il met des jours à daigner lui répondre. Elle a le sentiment de ne pas exister. Quand elle se lance dans un nouveau projet, elle se décourage vite si les résultats ne sont pas là ou que personne n’est là pour la féliciter de son initiative. Elle se sent victime et invisible à la fois et a tendance à tout dramatiser. Alors, elle endosse le masque du dépendant. Sophie fait en sorte d’attirer l’attention sur elle pour enfin être remarquée, qu’on l’aide, qu’on l’aime, qu’on la reconnaisse à sa juste valeur. Elle pleure facilement. Elle demande de l’aide aux autres, non pas tant parce qu’elle en a besoin mais surtout pour qu’on la remarque enfin, qu’on soit là pour elle. Son besoin des autres est tel qu’elle déclenche des maladies ou malaises pour qu’on vienne enfin vers elle. Cette dépendance est un cercle vicieux, car Sophie vit toujours dans le manque les signes de bienveillance ou de reconnaissance des autres ne suffisent jamais à combler le vide intérieur qu’elle elle était petite, elle a probablement vécu un chagrin d’enfant qui n’a pas été écouté, une fois, plusieurs fois, souvent… Ses émotions sont restées en elle, personne n’était là pour les accueillir maman n’allait pas bien ou était indifférente, papa n’avait pas le temps ou était absent… Sophie s’est sentie abandonnée, livrée à elle-même avec cette montagne émotionnelle dont elle ne savait que faire. Ses besoins émotionnels n’ont pas été pris en compte être écoutée, rassurée, comprise, soutenue… Ou bien des besoins de base comme la sécurité matérielle, le soin de sa personne, ont été négligés. L’abandon peut se vivre sur ces différents plans à la fois. A chaque fois l’enfant se retrouve seul à devoir prendre en charge une situation trop lourde pour lui, dans laquelle il aurait eu besoin de l’adulte pour faire à sa place, ce qui relève de la responsabilité d’un parent et/ou apprendre à l’enfant comment gérer » ses émotions, simplement en étant présent pour le petit. La Sophie adulte qui porte cette souffrance de l’abandon peut faire ce travail pour elle-même. Pour cicatriser l'une de ces 5 blessures de l'âme, elle peut apprendre à se porter de l’attention, à s’aimer davantage. Elle a besoin de sentir qu’elle peut compter sur elle-même et se sentir valable sans l’approbation des autres. Pour cela, elle a intérêt à vérifier si comme elle le suppose, les autres ont vraiment l’intention de la laisser tomber. Elle devrait aussi s’accrocher à ses projets entamés pour se satisfaire elle-même avant tout. Au lieu d’attendre de l’extérieur ce dont elle croit manquer, elle peut renverser ses croyances et découvrir qu’elle a suffisamment de ressources pour se donner l’amour et l’attention qui lui ont manqué enfant. Retrouver cette sécurité intérieure est la première étape pour en sortir. La trahison La trahison est une des 5 blessures de l' fait tout pour ne laisser personne décider à sa place. Il veut garder le contrôle sur sa vie, car les autres pourraient bien lui jouer des tours s’il leur donnait trop de confiance. Accorder sa confiance à autrui, voilà bien la chose la plus compliquée pour lui. Un collègue qui s’empare de son projet sans scrupule, une petite amie qui le trompe, un voisin trop aimable qui veut forcément empiéter sur ses droits… le monde pourrait profiter de sa faiblesse s’il baissait la garde. Alors il endosse le masque du contrôlant. Ce personnage qu’il joue sans répit lui permet d’éviter la trahison. Ainsi, en gardant la main sur tous les aspects de sa vie – et parfois même celle des autres - et en maîtrisant son apparence et son expression, il pense se préserver. Les autres perçoivent au mieux une personne qui possède un bon self control, très responsable et autonome, au pire un control freak, manipulateur et froid. Tenir les autres à distance pour se protéger est épuisant à long terme. Aziz ressent beaucoup d’anxiété, son perfectionnisme le rend nerveux et il lui arrive de devenir agressif quand toutes ses peurs sont trop fortes pour être exprimées. Il redoute plus que tout la séparation et les surprises. Il suit son chemin et gare à qui voudrait lui imposer une autre façon de personnes portant cette douleur ont vécu un épisode ponctuel ou chronique de maltraitance ou de trahison de la part des parents. Aziz a espéré si fort que son père ou sa mère vienne le voir disputer ce match. Mais le parent a fait faux bond alors qu’il avait promis. Il avait fait un beau dessin pour sa mère, mais son père s’en est emparé pour se moquer de lui. Comment faire confiance à nouveau quand on s’est senti trahi au plus profond de soi ? Les paroles, gestes ou attitudes qui brisent la confiance d’un enfant creusent le lit de la blessure de trahison. Plus jamais Aziz ne voudra compter sur quelqu’un d’autre que lui. Il se suffit à lui-même, il est fiable et cela lui suffit. S’ouvrir à nouveau aux autres s’apprend. En acceptant de déléguer un peu les tâches au travail, en acceptant par exemple de livrer ses ressentis à un thérapeute, petit à petit la personne contrôlante peut retrouver de la souplesse mentale et la confiance en autrui. Elle ne cherchera plus à avoir le dernier mot en permanence et pourra garder son autonomie et son leadership sans tomber dans les excès. L'injustice Parmi les 5 blessures de l'âme, nous allons voir celle de l' se sent souvent révoltée par des situations banales où pour elle, c’est injuste ». Elle est très sensible et ne supporte pas l’idée d’être lésée ou que les autres le soient. Perfectionniste, elle contrôle tout pour que chaque détail de ce qu’elle fait ou dit soit juste. C’est une reine de l’organisation qui a vraiment le souci de la clarté et de la pédagogie. Mais Oda en veut facilement aux autres quand ils ne tiennent pas compte de tout ce qu’elle investit dans son travail ou ses relations. Elle estime qu’elle mérite plus que ce qu’elle reçoit comme marques de reconnaissance ou d’affection. Parfois elle se brouille avec son entourage, parce qu’elle a réagi vivement et a blessé l’autre sans le vouloir. Elle s’en rend compte toujours après coup car elle détecte bien le ressenti d’autrui, mais c’est plus fort qu’elle à force de vouloir que tout soit parfait, elle manque de chaleur humaine alors que c’est ce dont elle a le plus besoin. Son masque de rigidité, endossé à cause de sa blessure d’injustice, la rend impitoyable avec elle-même. Elle ne s’accorde pas le droit d’être vulnérable, d’exprimer ses ressentis, de faire moins bien que parfait. Elle a bien du mal à respecter ses limites du fait de ses exigences si porte ce sentiment d’injustice depuis toute petite. Comme elle, les personnes vivant cela ont probablement eu des parents froids, sévères, à tout le moins exigeants. Paraître parfait en toutes circonstances était préférable à exprimer son ressenti librement. Etre performant, combler les attentes parentales voilà ce que ces enfants ont pu se donner comme mission, face à des parents peu affectueux, ou en tout cas pas assez pour combler leur besoin d’amour. En grandissant ainsi, il devient difficile d’accéder à son individualité l’enfant fait tout pour plaire et complaire au modèle parental, sans s’accorder le droit d’être simplement masque de rigidité peut s’assouplir quand la personne qui le porte demande aux autres ce qu’ils ressentent vraiment. En se laissant toucher par la vulnérabilité d’autrui, elle peut s’autoriser à son tour à se livrer davantage. C’est comme cela que cette émotion s’apaise en constatant qu’être imparfait n’empêche pas d’être aimé, en laissant les colères s’exprimer, en se laissant pleurer devant les autres… Le corps peut alors se détendre et la rigidité mentale, comme corporelle, fait place à plus de liberté intérieure. L'humiliation L'humiliation fait partie des 5 blessures de l' honte est la plus grande peur de Soan. Il fait tout ce qu’il peut pour rendre service aux autres, être bien vu. Il en fait d’ailleurs trop, tout le temps, à propos de tout. Il fait pour les autres bien plus que pour lui-même. S’il s’habille de cette façon ce matin, c’est pour correspondre aux attentes de son entourage. S’il se lève plus tôt demain, c’est pour aller à l’autre bout du département rendre service à une connaissance qui, il faut bien le dire, profite un peu de sa gentillesse. Comme il a toujours peur de déranger, il se fait tout petit. Personne ne le remarque et pourtant, il est toujours là pour tout le monde. Il se sent facilement humilié par la moindre remarque. Manque de chance, il semble attirer les personnes qui le mettent justement en position d’infériorité et ravivent cette blessure. Son masque de masochiste le conforte dans l’idée qu’il est source de honte pour ceux qui l’entourent. Inconsciemment, il se punit tout le temps en s’autosabotant, en se limitant. Il s’empêche d’être libre et prend tout sur ses masque de masochiste s’est mis en place face à un parent qui a peut-être dit un jour à Soan Tu me fais honte », regarde comme tu t’es sali », etc. Une parole qui l’a traumatisé, portée par un parent qui ne savait lui-même probablement pas prendre en charge ses besoins émotionnels. Depuis, l’enfant blessé par l’humiliation vécue n’a eu de cesse de se réprimer pour éviter d’être à nouveau dans des situations où il ferait honte à ses proches. Quitter le masque du masochiste est possible à condition de faire passer ses besoins avant ceux des autres. Au lieu de s’inquiéter de déranger autrui, la personne pourra alors dépasser ses limites et s’engager dans sa vie sans craindre le regard porté sur elle. En nous penchant sur nos croyances, nos schémas de fonctionnement limitants, nous pouvons mettre au jour nos souffrances profondes. Elles trouvent leur origine dans la petite enfance. La démarche pour les alléger consiste à les reconnaître, mais sans accuser les parents, plutôt en leur pardonnant et en reprenant notre responsabilité d’adulte vis-à-vis de nos choix de vie dans le présent. Reconnaître que nos réactions envers autrui sont bien souvent la traduction de nos propres manques et souffrances, c’est un premier pas pour se détacher de son passé émotionnel. Travailler sur ces émotions douloureuses pour en comprendre l’origine et la manifestation dans nos actions et réactions, c’est se donner les moyens de se libérer de perceptions anciennes sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure. C’est retrouver une vision de soi-même et des autres, de ses capacités et des opportunités, bien plus large et riche de promesses pour se réaliser enfin librement. Questions fréquentes Quelle est cette notion ? Cette notion induit que chaque personne présenterait une ou plusieurs blessures primordiales, liées à son enfance. Quelles sont les 5 blessures de l'âme ? - Rejet- Abandon- Trahison- Injustice - Humiliation Comment les guérir ? - Rejet vérifier le bien-fondé de ses croyances- Abandon s'aimer davantage- Trahison s'ouvrir à nouveau aux autres - Injustice accepter d'être imparfait- Humiliation ne plus craindre le regard porté sur soi 1 Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Les 5 blessures de l’âme, Isabelle Gauducheau et Mary Laure Teyssedre3 Les 5 blessures de l’âme, Isabelle Gauducheau et Mary Laure Teyssedre4 Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau. Résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages Quelles sont les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ? Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice Chronique et résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Partie 1 Introduction du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même et masques associés Tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Afin de supporter la douleur de ces cinq blessures, nous développons un masque pour chacune d’entre elles la fuite, la dépendance, le masochisme, le contrôle et la rigidité. Seule l’acceptation de ces mécanismes nous conduira à être enfin nous-mêmes et à amorcer la voie de notre guérison. Partie – Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Pour Lise Bourbeau, les quatre étapes à l’origine de nos blessures sont les suivantes Nous venons au monde, nous ressentons la joie d’être nous-même ; Ensuite, nous vivons la douleur de ne pas pouvoir agir en étant nous-mêmes ; Nous connaissons une période de crise et de révolte liée à la souffrance de ne pas pouvoir être nous-mêmes ; Enfin, nous nous résignons pour réduire la douleur et finissons par nous créer une nouvelle personnalité afin de ne pas décevoir les autres et être aimé. Ce n’est pas la réalité des faits qui crée la blessure, mais notre ressenti à l’expérience, notre construction mentale. Ainsi, tous les maux de l’humain peuvent être condensés en cinq blessures qui sont, par ordre chronologique d’arrivée dans la vie Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice Partie – Les cinq masques associés aux cinq blessures Durant les troisième et quatrième étapes de la création de nos blessures, notre ego va construire un type de personnalité pour nous protéger de la souffrance vécue lors de la seconde étape. Ces types de personnalité » ou ces caractères » sont appelés des masques » par Lise Bourbeau. Nous les avons ainsi fabriqués pour notre survie. Nous portons ces masques plus ou moins souvent, en fonction de la gravité de nos blessures si notre blessure est conséquente, on en souffre plus souvent, donc notre masque sera plus fréquemment utilisé. Ces masques sont au nombre de cinq et correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l’humain précédemment citées Blessure Masque Rejet Fuyant Abandon Dépendant Humiliation Masochiste Trahison Contrôlant Injustice Rigide Partie – Les types de personnalités pour reconnaître nos blessures, selon Lise Bourbeau Après avoir présenté l’origine des blessures et des masques, Lise Bourbeau va consacrer chacun des cinq chapitres suivants à décrire une blessure et le masque qui lui est associé. Cette description va nous permettre d’identifier nos blessures et celles des autres. Tout d’abord, l’auteure Lise Bourbeau dresse les cinq portraits du fuyant », dépendant », masochiste », contrôlant » et rigide », de manière très complète, afin que chacun puisse y reconnaître son propre comportement. Ensuite, elle y détaille L’origine de la blessure sa période d’éveil et son lien avec le parent concerné ; Les peurs et besoins liés à cette blessure ; Les aspects physiques de la personne qui porte cette blessure son corps, sa manière de se vêtir, de s’asseoir, le type de véhicule qu’il va préférer, son alimentation, les maladies qui lui sont spécifiques ; Mais aussi, les traits de caractère de celui qui souffre de cette blessure sur un plan émotionnel et mental. Tu sais, dans la vie il n’y a pas de personnes coupables seulement des personnes souffrantes. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Il est rare qu’une personne n’ait qu’une blessure. Il est possible que certains aient trois, quatre ou même cinq blessures. Une des cinq blessures peut prédominer, tandis que les autres seront moins évidentes. Elles peuvent aussi toutes être de moindre importance. Lise Bourbeau insiste sur le fait que la manière la plus sûre de nous reconnaître dans ces portraits est d’observer notre physique car celui-ci ne ment pas. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – Le rejet Partie 2 Description de nos cinq blessures et masques, selon Lise Bourbeau Partie – Le Rejet portrait du fuyant Blessure Le rejet Masque la fuite Plus grande peur la panique Plus grand besoin l’appartenance Parent du même sexe L’éveil de la blessure de la conception à l’âge d’un an, avec le parent du même sexe Rejeter quelqu’un », c’est le repousser, ne pas le vouloir à ses côtés ou dans sa vie ». L’action de rejeter quelqu’un » est différente de celle d’abandonner quelqu’un » qui signifie s’éloigner d’une personne pour autre chose ou pour quelqu’un d’autre ». Celui qui rejette » utilise l’expression je ne veux pas » ; celui qui abandonne » utilise l’expression je ne peux pas ». Le rejet est une blessure très profonde qui touche l’être directement l’enfant a le sentiment d’être rejeté dans son être et dans son droit d’exister. Il s’agit de la première blessure à se manifester dans la vie, parfois même avant de naître ex. bébé non désiré. Le rejet étant vécu avec le parent du même sexe, le fuyant » se sentira, plus tard, rejeté par les personnes du même sexe que lui. Son corps petit et fuyant Pour commencer, le corps de celui qui souffre de rejet est fuyant, petit, étroit, mince, contracté, fragmenté. Il semble incomplet, comme s’il manquait un morceau ex. pas de fesses, pas de menton, pas de seins, présence de creux ou comme si certaines parties de son corps n’allaient pas ensemble parties asymétriques. C’est un corps qui ne veut pas prendre trop de place et qui semble vouloir disparaître, à l’image du fuyant » qui essayera toute sa vie de ne pas utiliser trop d’espace. Il a un visage et des yeux petits. Son regard est fuyant, avec une impression de masque cernes gris ou de peur. Sa voix est faible et éteinte. Le fuyant » favorise les vêtements noirs ou de couleurs ternes pour ne pas se faire remarquer. Il n’aime pas particulièrement danser ; cependant, s’il danse, ce sera sans trop bouger et de façon effacée. Ce qui émane de lui à ce moment-là, c’est ne me regardez pas trop ». Lorsqu’il s’assoit, il se fait tout petit sur sa chaise et aime cacher ses pieds sous ses cuisses. Celui qui souffre de rejet a un appétit souvent coupé par les émotions ou la peur. Il mange de petites portions. Il est prédisposé à l’anorexie et à consommer du sucre, de l’alcool ou de la drogue pour fuir. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le fuyant » sont les problèmes de peau, les diarrhées, l’arythmie, le cancer, les problèmes respiratoires, les allergies. Il ne faut pas oublier les vomissements, les évanouissements et étourdissements, le coma, l’agoraphobie, l’hypoglycémie, le diabète, la dépression, la psychose. Son comportement fuyant et effacé Tout d’abord, le fuyant » ne s’attache pas aux choses matérielles tout ce qui est relié à l’esprit ou au monde intellectuel l’attire d’avantage. Il se considère comme nul et sans valeur. Il a très peu d’estime de lui-même. Le fuyant » recherche la solitude, a généralement très peu d’amis à l’école et au travail. Il ne parle pas beaucoup et se montre effacé. Il possède une capacité à se rendre invisible. Le fuyant se sent coupé et incompris des autres. Ainsi, il se réfugie dans son monde imaginaire. Le fuyant » est un grand perfectionniste qui, en vieillissant, panique de plus en plus à l’idée de ne pas être à la hauteur. C’est une personne qui recherche la perfection dans tout ce qu’il fait, car il croit que s’il fait une erreur, il sera jugé pour lui, être jugé équivaut à être rejeté. Il passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde. Il rencontre souvent des difficultés sexuelles. Aussi, il peine à laisser vivre son enfant intérieur. Le fuyant » emploie par exemple fréquemment les mots nul », rien », inexistant », disparaître », pas de place ». Par ailleurs, il aime les voitures aux couleurs sombres qui passent inaperçues. Sa plus grande peur est la panique. Il ne s’en rend pas compte, car il trouve souvent le moyen de s’éclipser juste avant de paniquer. Les autres peurs du fuyant » qui affectent sa communication sont la peur de ne pas être intéressant, d’être considéré comme nul ou sans valeur, d’être incompris, que l’autre ne l’écoute uniquement par obligation ou par politesse. Le plus grand besoin du fuyant » est l’appartenance. Malgré cela, il fera tout pour passer inaperçu, car il a sans cesse peur de déranger et croit qu’il n’en vaut pas la peine. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’abandon Partie – L’Abandon portrait du dépendant Blessure L’abandon Masque la dépendance Plus grande peur la solitude Plus grand besoin l’attention Parent du sexe opposé L’éveil de la blessure entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé Abandonner quelqu’un », c’est le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper ». Selon Lise Bourbeau, l’abandon est la blessure la plus souffrante après celle du rejet, car, elle aussi, touche l’être directement. Le manque de nourriture affective ou tout autre genre de nourriture désiré manque de nourriture physique par exemple peut causer la blessure d’abandon ex. parents très occupés, enfant hospitalisé, mère qui s’occupe d’un nouveau-né. L’abandon est vécu avec le parent du sexe opposé. Le dépendant » se sent donc facilement abandonné par les personnes du sexe opposé. Son corps long et tombant Le corps de celui qui souffre d’abandon est long, mince, manque de tonus et possède des parties flasques ou tombantes ex. les épaules. Son système musculaire est généralement sous-développé. Ses jambes sont faibles, son dos est courbé, ses bras semblent trop longs et pendent le long du corps. Il s’appuie souvent sur quelque chose ou sur quelqu’un. Ainsi, c’est quelqu’un qui a souvent de grands yeux tristes et le regard qui tire. De plus, on le reconnait à sa voix plaintive avec une intonation d’enfant. En outre, le dépendant » porte des vêtements amples ou pendants. Il aime les danses de contact parce qu’elles lui donnent l’occasion de se coller à son partenaire, de se pendre » à l’autre. Ainsi, ce qui se dégage de lui quand il danse, c’est regardez comme mon partenaire m’aime ». Il s’assoit généralement en s’écrasant sur sa chaise ou plus précisément en s’appuyant sur quelque chose bras de chaise, fauteuil à côté. Celui qui souffre d’abandon a bon appétit. Il aime les aliments mous et mange lentement. De plus, il est prédisposé à la boulimie. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le dépendant » sont les problèmes de dos, l’asthme, les bronchites, les migraines, l’hypoglycémie, le diabète, l’agoraphobie, les problèmes liés aux glandes surrénales, la myopie, l’hystérie, la dépression, les maladies rares qui attirent davantage l’attention, les maladies incurables. Son comportement en recherche d’attention Le dépendant » recherche la présence, l’attention, le support et surtout le soutien de son entourage, en particulier de son conjoint s’il est en couple. Par ailleurs, il entretient facilement des relations fusionnelles avec les autres. Le dépendant » s’accroche physiquement à la personne aimée. Ainsi, il lui est difficile d’accepter un refus. Il éprouve de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. Il demande une opinion pour avoir de l’attention et non parce qu’il en a besoin mais ne suit pas nécessairement les conseils qui lui sont donnés. En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul. Il a des hauts et des bas un jour joyeux, un jour triste. Le dépendant » pleure facilement et s’attire la pitié, surtout lorsqu’il parle de ses problèmes ou de ses épreuves. Il a tendance à se montrer victime et peut alors se créer des difficultés de toutes sortes pour attirer l’attention. Enfin, il peut aussi jouer le rôle de sauveur » pour recevoir cette attention. Dans un groupe, il aime parler de lui, surtout au passé. Il développe un côté vedette pour attirer l’attention. Il peut aussi donner de l’importance aux autres et leur rendre service dans l’espoir qu’on s’occupe de lui en retour. Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-même et ne voulons pas voir. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même C’est une personne qui dramatise beaucoup, par exemple le moindre incident prend des proportions gigantesques. L’émotion la plus intense vécue par le dépendant » est de toute évidence la tristesse. Enfin, il aime le sexe. Le vocabulaire récurrent chez le dépendant » est le suivant absent », seul », je ne supporte pas », je me fais bouffer », on ne me lâche pas », je te laisse tomber », j’ai laissé tomber ». Il a beaucoup de difficulté avec le mot laisser » qui pour lui est synonyme d’abandonner ». Il achètera une voiture confortable et différente des normes. La plus grande peur du dépendant » est la solitude. Il n’est, en général, pas capable de voir cette peur, car il s’arrange pour n’être seul que très rarement ; s’il se retrouve seul, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie. Les autres peurs de celui qui souffre d’abandon sont la peur de pleurer ou de passer pour un bébé, la peur que l’autre parte, que l’autre ne soit pas d’accord et ignore ce qui est dit ou demandé, qu’on lui dise non », la peur de ne pas être soutenu comme il le souhaiterait, de ne pas répondre aux attentes des autres. Le dépendant » redoute également toute forme d’autorité. Ses plus grands besoins sont l’attention et le soutien des autres pour se sentir aidé et aimé. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’humiliation Partie – L’Humiliation portrait du masochiste Blessure L’humiliation Masque le masochisme Plus grande peur la liberté Plus grand besoin la liberté Parent la mère L’éveil de la blessure entre 1 et 3 ans, avec la mère ou le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant L’humiliation » est l’action de se sentir abaissé, de s’abaisser ou d’abaisser quelqu’un d’autre outrageusement ». Cette blessure est rattachée au monde physique, celui de l’avoir » et du faire ». Cette blessure est vécue avec le parent qui s’est occupé du développement physique et sexuel de l’enfant. Il peut donc s’agir d’un seul parent ou des deux. Cette blessure apparaît chez l’enfant qui a souffert d’humiliation après avoir eu du plaisir avec ses sens. Il a ressenti de la honte face au parent concerné ex. l’enfant a été traité de petit cochon » parce qu’il s’est sali. Aussi, la liberté de celui qui souffre de cette blessure a été brimée devant l’attitude répressive d’un parent. Son corps tout en rondeur Le corps de celui qui souffre de la blessure d’humiliation est gros ou rondelet, avec un surplus de graisse. Il a une taille courte, un cou gros et bombé. Il présente, en somme, des tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis. C’est quelqu’un qui a un corps qui contient beaucoup d’énergie bloquée. Son visage et ses yeux sont ronds, ouverts et innocents comme ceux d’un enfant. Il a une voix mielleuse qui déguise souvent des sentiments afin de passer pour une personne intéressée. Le masochiste » porte des habits souvent serrés, ce qui accentue ses rondeurs. Il tâche fréquemment ses vêtements. Il aime beaucoup danser ; c’est quelqu’un qui y prend beaucoup de plaisir et en profite pour exprimer sa sensualité. Ce qui émane de lui quand il danse, c’est regardez à quel point je peux être sensuel ». Il s’assoit les jambes écartées, mais semble être inconfortablement assis car il choisit souvent une chaise ou un fauteuil qui ne lui convient pas. Le masochiste » aime les aliments riches en gras, le chocolat. Il a un comportement boulimique ou mange par nombreuses petites portions. Il ressent de la honte à s’acheter ou à manger des friandises. Mais, il compense et se récompense par la nourriture. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le masochiste » sont les problèmes de dos, des sensations de lourdeur sur les épaules, les maux de gorge angines, laryngites, les problèmes respiratoires, les problèmes aux jambes et aux pieds varices, entorses, fractures, au foie, à la glande thyroïde, les démangeaisons de la peau, l’hypoglycémie, le diabète, les problèmes cardiaques. Son comportement contrôlé par la honte Selon Lise Bourbeau, le masochiste » trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir. C’est pourquoi il recherche, de façon inconsciente, la douleur et l’humiliation. Le masochiste » rencontre des difficultés à exprimer ses besoins et ce qu’il ressent par peur d’avoir honte de lui-même, des autres ou de faire honte à quelqu’un. Il a beaucoup de retenue dans ses paroles, il se contrôle. De plus, il refoule ses pulsions car s’il est sans limites, il craint de déborder et d’avoir honte sur le plan sexuel ou alimentaire notamment. Il se croit malpropre, sans cœur, cochon, indigne ou moindre que les autres. Le masochiste » a tendance à se blâmer pour tout et même à prendre le blâme pour les autres. Par exemple, il se punit lui-même avant que quelqu’un d’autre le fasse et se punit en croyant punir l’autre. Il connait ses besoins mais ne les écoute pas car, souvent, les autres passent avant lui. C’est quelqu’un qui joue à la mère ». Il peut avoir une relation fusionnelle avec ceux qu’il aime et fait tout son possible pour être digne à leurs yeux. Ainsi, il en prend beaucoup sur son dos, se crée de nombreuses contraintes et obligations s’assurant ainsi de ne pas être libre. Ce qu’il fait pour se libérer dans un domaine l’emprisonne dans un autre. Le sens du devoir est très important pour lui. Le dégoût est un sentiment qu’il ressent souvent. Il est généralement hypersensible. Enfin, il n’aime pas aller vite. Le masochiste » emploie beaucoup les mots et expressions être digne », être indigne », petit », gros », ce n’est pas digne de toi », c’est honteux », cochon », sale ». Il préfèrera un petit véhicule où il se sera à l’étroit. La liberté est très importante pour celui qui souffre d’humiliation. C’est en même temps sa plus grande peur et son plus grand besoin. Plus jeune, le masochiste » ne s’est souvent pas senti libre, surtout avec ses parents. Il est maintenant convaincu qu’il ne saurait pas gérer le fait d’être libre à sa guise. Il s’arrange donc inconsciemment pour ne pas l’être, car être libre » signifie pour lui illimité » et avoir trop de plaisir ». Ses autres peurs qui l’empêchent de communiquer clairement sont la peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste s’il dévoile ses besoins ou ses désirs, d’être abaissé ou humilié, de se sentir indigne. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – La trahison Partie – La Trahison portrait du contrôlant Blessure La trahison Masque le contrôle Plus grande peur la dissociation et le reniement Plus grand besoin la liberté Parent du sexe opposé L’éveil de la blessure entre 2 et 4 ans, avec le parent du sexe opposé Trahir » signifie cesser d’être fidèle à quelqu’un ou à une cause, abandonner ou livrer quelqu’un ». Selon Lise Bourbeau, ceux qui souffrent de trahison n’ont pas résolu leur complexe d’Œdipe étant jeunes. L’enfant a été déçu et a souffert de ne pas voir ses attentes comblées avec le parent du sexe opposé. Il a pu se sentir manipulé ou trahi et a ainsi perdu confiance en ce parent. Adulte, il a tendance à accuser les personnes du sexe opposé d’être la cause de sa douleur et de ses émotions. Son corps fort Premièrement, l’homme contrôlant » exhibe de la force et du pouvoir dans le haut de son corps les épaules sont plus larges que les hanches. La femme contrôlante » sera plus forte au niveau des hanches, des fesses, du ventre et des cuisses les hanches sont plus larges que les épaules, culotte de cheval. La poitrine et le ventre du contrôlant » sont bombés. Ses muscles dominent. S’il a des kilos en trop, il ne paraîtra pas gros mais plutôt fort. Il possède des yeux qui voient tout rapidement, avec un regard intense et séducteur. Sa voix est forte et porte loin. Le contrôlant » favorise les vêtements flamboyants. Il aime danser en prenant beaucoup de place. C’est une occasion pour lui de séduire et d’être regardé. Ce qui se dégage de lui à ce moment-là, c’est regardez-moi ». Lorsqu’il écoute, il s’assoit en penchant son corps vers l’arrière avec les bras croisés. Lorsqu’il parle, il se penche vers l’avant pour mieux convaincre son interlocuteur. Plus tu souffres à travers une situation ou avec une personne spécifique, plus le problème vient de loin. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le contrôlant » a bon appétit. Il mange rapidement. Il ajoute sel et épices. Absorbé par une tâche, il peut facilement oublier de se nourrir. Il dit même que manger n’est pas important pour lui. Par contre, lorsqu’il décide de manger, il peut perdre le contrôle et se nourrir beaucoup plus que ce que son corps a besoin. Les maladies qui peuvent se manifester chez le contrôlant » sont celles en lien avec le contrôle et la perte de contrôle de certaines parties du corps hémorragies, impuissance sexuelle, diarrhée, paralysie…. Il peut souffrir aussi d’agoraphobie, de spasmophilie, de raideurs aux articulations principalement aux genoux, de problèmes liés au système digestif surtout au foie et à l’estomac, de maladies finissant en ite », d’herpès buccal. Il a peur de la folie. Son comportement dans le contrôle Le contrôlant » a une forte personnalité. De toute évidence, il est convaincu d’avoir raison et affirme son point de vue de façon catégorique, il cherche à tout prix imposer son point de vue. Il fait tout pour être une personne responsable, forte, spéciale et importante. Le contrôlant aime bien diriger d’autres personnes. Il est très physique et prend de la place. De même qu’il aime tout prévoir et arriver en avance pour s’assurer le contrôle sur tout. Sa réputation est primordiale et il tient à ce que les autres sachent de quoi il est capable. Le contrôlant » ne fait pas confiance facilement. Il se confie en fait difficilement et ne montre pas sa vulnérabilité. Par ailleurs, il ne tient ni ses engagements ni ses promesses ou doit se forcer pour les maintenir. Il ment aisément. De plus, il est doté d’un grand pouvoir de séduction et manipule sans peine les autres pour arriver à ses fins. C’est un bon comédien. Le contrôlant » est une personne performante qui veut se faire remarquer comme tel. Il attend beaucoup des autres et se montre donc très exigeant avec eux. Le contrôlant comprend et agit rapidement. Il est intolérant et impatient, surtout avec ceux qui sont plus lents que lui. D’ailleurs, il se croit indispensable et aime à penser que les autres ne réussiraient pas sans lui. Le contrôlant » est sceptique et d’humeur inégale. Il a peur du désengagement. Le contrôlant a de la difficulté à accepter les imprévus et déteste qu’on lui change ses plans. Le contrôlant » emploie souvent les termes dissocié », as-tu compris ? », je suis capable », laisse-moi faire seul », je le sais », je le savais », fais-moi confiance », je ne lui fais pas confiance », écoute-moi », j’avais raison », c’est vrai », franchement ». Afin d’attirer l’attention sur lui, il choisira une automobile puissante qui sera remarquée. Les plus grandes peurs du contrôlant » sont le reniement car, pour lui, renié » signifie être trahi » et la dissociation sous toutes ses formes la séparation de couple l’effraie profondément, mais il craint aussi la séparation sur le plan professionnel. Il a également peur de la colère de l’autre ou de sa propre colère, de ne pas pouvoir convaincre l’autre, de passer pour un menteur, de se confier, de montrer sa vulnérabilité, de se faire manipuler ou séduire, d’être obligé de s’engager. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’injustice Partie – L’Injustice portrait du rigide Blessure L’injustice Masque la rigidité Plus grande peur la froideur Plus grand besoin la liberté Parent du même sexe L’éveil de la blessure entre 4 et 6 ans, surtout avec le parent du même sexe L’injustice », c’est le caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice ». La justice » est l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun ». Une personne qui souffre d’injustice est donc celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Cette blessure s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant. Celui-ci va trouver injuste de ne pas pouvoir s’exprimer, de ne pas pouvoir être lui-même avec le parent du même sexe perçu comme froid et sévère par l’enfant. Ce dernier a généralement souffert de ses fréquentes critiques, de son intolérance ou de son conformisme. L’enfant a réagi en se coupant de sa sensibilité et s’est imposé d’être performant et parfait blocage de l’individualité. Adulte, le rigide » accuse les personnes du même sexe d’être injustes avec lui. Son corps droit et rigide Le corps de celui qui souffre d’injustice est rigide, bien proportionné et le plus parfait possible. Sa posture est bien droite, son apparence est soignée et sexy. Il a des épaules carrées et des fesses rondes ou bombées. Son ventre, qu’il s’efforce de rentrer, est plat. Il possède une petite taille généralement serrée par ses vêtements ou une ceinture. Le rigide » est droit de fierté. Ses mouvements sont secs et rigides. Ses mâchoires sont serrées. Il se croise souvent les bras, ce qui bloque son plexus solaire. Sa peau et ses yeux sont clairs, son teint rayonnant. Il a un regard brillant et vivant. Sa voix est sèche. Il parle d’une façon plutôt mécanique et retenue. Le rigide » danse très bien et, malgré la rigidité de ses jambes, a le sens du rythme. Il est attentif à ne pas se tromper, se tient droit et semble compter ses pas il a souvent pris des cours de danse. Ce qui se ressort de lui quand il danse est regardez comme je danse bien ». Il s’assoit bien droit. Il serre parfois les jambes l’une contre l’autre et les aligne avec le corps. Lorsqu’il croise les jambes et les bras, c’est pour ne pas sentir ce qui se passe. Celui qui souffre d’injustice préfère les aliments salés aux aliments sucrés. Il apprécie tout ce qui est croustillant. Et il surveille son alimentation pour ne pas grossir il se justifie et se sent honteux quand il perd le contrôle. C’est une personne qui ressent de la rigidité physiquement sous forme de raideurs ou de tensions, essentiellement dans son cou, le haut de son dos et dans les parties flexibles de son corps genoux, chevilles, coudes, etc.. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le rigide » sont le burn-out épuisement professionnel, l’anorgasmie chez la femme, l’éjaculation précoce ou l’impuissance chez l’homme, les maladies finissant par ite » telles que la tendinite, la bursite, l’arthrite…, les torticolis, la constipation, les hémorroïdes, les crampes, les troubles liés à la circulation du sang comme les varices, ceux liés au foie, les problèmes de peau sèche, le psoriasis, la nervosité, les insomnies, une mauvaise vision. Le rigide » a tendance à prendre des boutons sur le visage. La plupart de ses maladies ne sont, généralement, pas assez sérieuses pour aller voir le médecin. Son comportement perfectionniste En premier lieu, le rigide » est perfectionniste il se contrôle pour être parfait et pour correspondre à l’idéal qu’il s’est fixé ou qu’il croit qu’on attend de lui. C’est un grand optimiste qui veut se montrer toujours positif, ainsi il avoue rarement qu’il vit des difficultés ou que quelque chose le dérange. S’il reconnait avoir un problème, il dira que ce n’est pas grave, qu’il est capable de s’en sortir seul. Il peine à se faire plaisir sans se sentir coupable. Ne sachant pas gérer sa sensibilité, le rigide » se coupe de son ressenti. Il passe d’ailleurs pour froid et insensible et se persuade, de cette manière, que rien ne le touche. Le rigide » est très dur avec son corps. Il admet rarement être malade et se vante de ne pas avoir besoin de médecin. Même fatigué, il se montre vivant et dynamique. Il exige beaucoup de lui-même, veut être performant pour être parfait et ne respecte pas ses limites. Le rigide est difficile, pour lui, de demander de l’aide et de recevoir d’une manière générale. Enfin, il se justifie beaucoup. Le rigide » peut se montrer envieux et colérique. Il doute de ses choix, se compare à mieux et à pire. C’est quelqu’un qui aime l’ordre. Il est plutôt extrémiste et entêté dans ce qu’il croit être juste. Et, il trouve injuste d’en obtenir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus que les autres. Le rigide » utilise couramment les expressions pas de problème », toujours / jamais », très bon / très bien », très spécial », justement », exactement », sûrement », d’accord ». Il aime les voitures classiques, performantes, car il veut en avoir pour son argent. Sa plus grande peur est la froideur. Il reconnaît difficilement cette froideur, car il se considère comme une personne chaleureuse. Son plus grand besoin est la liberté. La vidéo suivant accompagne très bien cet article. Regardez Comment dépasser TOUS les traumatismes SANS y passer des ANNÉES, la méthode SIMPLE par Bill O’Hanlon 🙂 Partie 3 La guérison des cinq blessures qui empêchent d’être soi-même Partie – L’acceptation, préalable indispensable à la guérison Reconnaissance de nos propres blessures Les chapitres précédents qui décrivent les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même doivent nous permettre, selon Lise Bourbeau, de reconnaître nos propres blessures. Pour Lise Bourbeau, l’idéal est d’arriver à discerner, dans les comportements dépeints, le masque que nous utilisons afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher. Cette démarche est, selon elle, essentielle, car elle nous amène à nous guérir plutôt que de nous changer. Lorsque l’on arrive à se dire J’ai mis tel masque, c’est pour cette raison que j’ai réagi de telle façon », la guérison est bien avancée. Cependant, cette prise de conscience reste longue et difficile. Notre ego ne va pas nous faciliter la tâche il va créer plusieurs croyances pour nous éviter d’être conscients de nos blessures, et ce, pour chacun des différents masques. Ainsi Le fuyant » se fait croire qu’il s’occupe bien de lui-même et des autres pour ne pas ressentir les rejets vécus ; Le dépendant » aime faire l’indépendant et clame qu’il se sent bien seul et qu’il n’a besoin de personne ; Le masochiste » se convainc que tout ce qu’il fait pour les autres lui fait énormément plaisir ; il dit que tout va bien et trouve des excuses aux situations ou personnes qui l’ont humilié ; Le contrôlant » est certain qu’il ne ment jamais, qu’il garde toujours sa parole et que personne ne lui fait peur ; Le rigide » dit à tout le monde qu’il est juste, qu’il n’a aucun problème dans sa vie et pense avoir beaucoup d’amis qui l’aiment comme il est. Acceptation de nos blessures et de celles de nos proches Tout d’abord, aucune transformation n’est possible sans acceptation. L’acceptation est l’élément déclencheur pour mettre en marche la guérison. Une fois la prise de conscience effectuée, la première étape est de parvenir à accepter sa blessure, la regarder, l’observer, lui donner un amour inconditionnel plutôt que de vouloir la faire disparaître. Nos blessures profondes ont besoin d’être reconnues et aimées. Aimer une blessure, c’est accepter qu’elle ait été créée pour une raison spécifique et dans le but de nous aider. Avec cette nouvelle attitude, on commence par voir ses blessures différemment. Nous pourrions presque les remercier d’exister. Nous devrions arriver à nous dire qu’avoir créé un masque pour ne pas souffrir est une démarche d’amour envers nous-même, car ce masque nous aide à survivre et à nous adapter à notre environnement familial. Tu ne peux pas plaire à tous et que tu as le droit d’avoir certaines réactions humaines qui peuvent déplaire. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Pour arriver à guérir de ses blessures, il est important aussi de comprendre le lien entre la blessure et le parent associé à cette blessure. Plus les blessures font mal, plus il est normal et humain d’en vouloir au parent que nous croyons responsable de nous avoir fait souffrir. D’autant plus que, plus tard, nous reportons cette rancune ou cette haine sur les personnes du même sexe que les parents accusés de nous avoir fait mal. Ainsi, l’histoire se répète de génération en génération. Ce cycle peut être stoppé et les blessures peuvent être guéries qu’avec un pardon véritable envers soi et envers nos parents. C’est pourquoi Lise Bourbeau suggère de vérifier avec nos parents s’ils ont connu les mêmes blessures. En discutant avec eux, nous pouvons d’ailleurs les aider à faire leur processus de pardon avec leur propre parent. Il est aussi intéressant d’identifier les blessures de nos proches, car cela nous permet d’avoir une plus grande tolérance envers eux. Partie – Vers la guérison de nos blessures étapes à suivre et indicateurs Les quatre étapes à suivre, selon Lise Bourbeau Même blessés, le temps est venu, pour Lise Bourbeau, de décider que nous pouvons survivre sans notre masque. Devenu adulte, avec de l’expérience et de la maturité, nous avons, désormais, la capacité de gérer notre blessure sans ce masque qui, à présent, nous nuit plus qu’il nous aide. En appliquant la méthode de guérison expliquée dans Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », il nous est possible de nous débarrasser progressivement de nos masques et d’entamer le processus de la guérison complète. Notre attitude, voire même notre corps, vont alors se transformer. La méthode décrite par Lise Bourbeau est la suivante il nous faut inverser les quatre étapes vécues lorsque nous avons créé notre blessure telles que décrites dans le premier chapitre. Il s’agit donc de commencer par la quatrième étape jusqu’à retourner à la première pour redevenir soi-même Le processus est le suivant Première étape devenir conscient du masque que l’on porte grâce aux cinq chapitres décrivant les cinq blessures ; Deuxième étape éprouver de la révolte à la lecture de ces chapitres ou ressentir de la résistance à accepter notre responsabilité nous préfèrerons accuser les autres de ses souffrances ; l’intensité de notre révolte dépendra de notre degré d’acceptation, d’ouverture et de notre blessure ; Troisième étape se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à l’un de nos parents ou aux deux ; plus on ressent la souffrance que l’enfant en soi a vécue, plus on aura de la compassion pour lui et plus cette étape sera réalisée en profondeur ; le lâcher-prise avec nos parents se fera en ayant de la compassion pour leur propre souffrance ; Quatrième étape on redevient soi-même, on cesse de croire que l’on a encore besoin de porter nos masques pour se protéger ; nous acceptons le fait que la vie est remplie d’expériences nécessaires pour nous apprendre ce qui est bénéfique et intelligent pour nous-même. C’est ce qui s’appelle l’amour de soi. Pour faciliter ce processus, à la fin de chaque journée, il nous faut découvrir le masque qui a pris le dessus, en prenant par exemple, le temps de noter nos observations et notre ressenti. Puis, nous devons nous pardonner en nous donnant le droit d’avoir utilisé ce masque, sachant qu’à ce moment-là, nous pensions sincèrement que c’était le seul moyen de nous protéger. Les indicateurs de la voie de la guérison Lise Bourbeau nous donne le moyen de vérifier si nos blessures sont sur le chemin de la guérison par les indicateurs ci-dessous La blessure de rejet est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre commence à oser s’affirmer et à prendre plus de place ; se sent bien dans sa peau même si quelqu’un semble oublier qu’il existe ; ressent moins souvent la peur de vivre la panique. La blessure d’abandon est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre parvient à se sentir bien seul et recherche moins l’attention des autres ; perçoit sa vie de manière moins dramatique ; ressent de plus en plus l’envie d’entreprendre et de continuer des projets malgré l’absence d’appui des autres. La blessure d’humiliation est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre prend le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres ; en prend beaucoup moins sur les épaules et se sent plus libre ; arrête de se créer des limites pour lui-même ; est capable de faire des demandes sans se croire dérangeant. La blessure de trahison est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre ne vit plus aussi mal le fait que quelque chose ou quelqu’un vienne déranger ses plans ; lâche prise avec facilité et ne s’attache plus aux résultats ni à sa planification ; ne recherche plus à être le centre d’intérêt. La blessure d’injustice est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre se permet d’être moins perfectionniste et de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique ; s’accorde le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans perdre le contrôle et sans peur du jugement des autres. Partie – Les transformations et les forces révélées grâce à la guérison Les transformations liées à la guérison Comme l’amour a un grand pouvoir de guérison et de regain d’énergie, il faut se préparer, lorsque l’on parvient à guérir ses blessures, à observer plusieurs transformations dans sa vie des changements au niveau de ses relations avec les autres mais aussi dans son corps physique. La découverte et la guérison de ses blessures apportent notamment la compassion pour soi-même cela aide à atteindre une plus grande paix intérieure en vivant moins de colère, de honte et de rancune ; l’amour véritable ou l’expérience d’être soi-même s’aimer » signifie se donner le droit d’être tel que nous sommes pour le moment et s’accepter même si nous faisons aux autres ce que nous leur reprochons » ; l’autonomie affective c’est-à-dire la capacité de savoir ce que nous voulons et de faire les actions nécessaires à sa réalisation. Les forces cachées par type de personnalité En dernière partie du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », Lise Bourbeau liste les forces dissimulées derrière chaque type de caractère. Ces forces sont souvent enfouies, ignorées ou mal utilisées à cause de la place importante de nos masques pour éviter de voir ou sentir nos blessures. Une fois nos blessures guéries, c’est-à-dire lorsque nous parvenons à nous défaire de nos masques, tous ses aspects positifs peuvent se révéler dans nos vies Premièrement, la personne fuyante » est capable d’en prendre beaucoup. Elle est dotée d’une bonne endurance au travail. Elle est débrouillarde, inventive, efficace, réactive. Enfin, la personne fuyante pense à beaucoup de détails. Elle peut travailler, se retirer et être heureuse seule. La personne dépendante » est habile. Elle sait ce qu’elle veut. Elle est tenace, persévérante, déterminée, gaie, enjouée, sociable et a des talents artistiques. De plus, elle sait capter l’attention. Elle est capable d’aider les autres et est apte à utiliser ses dons psychiques. La personne masochiste » est audacieuse, aventurière, sensible à ses besoins et à ceux des autres. Elle possède de grandes capacités. Elle est une bonne médiatrice et conciliatrice. Également, elle sait mettre les gens à l’aise. Elle est joviale, généreuse, serviable, altruiste, organisatrice, sensuelle et d’une grande dignité. La personne contrôlante » est rassurante, protectrice, très talentueuse, sociable et bonne comédienne. Elle possède des qualités de chef et le talent de parler en public. Elle a des aptitudes pour capter les talents des autres et leur donner confiance en eux-mêmes. Mais aussi, elle est capable de déléguer, de valoriser, de lâcher-prise et de dédramatiser en faisant rire. Elle sait gérer plusieurs choses en même temps et prendre des décisions rapidement. Elle est très performante. Enfin la personne rigide » est créative, enthousiaste, vivante et très sensible. Elle est dynamique et dotée de beaucoup d’énergie, elle possède une grande capacité de travail. Très ordonnée, soucieuse, précise et douée pour veiller aux détails. La personne rigide est capable de simplifier, d’expliquer clairement. Elle se montre réactive et sait faire face aux situations difficiles. Conclusion sur Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau est un livre qui m’a laissé une impression très partagée. Dès le départ, le ton direct, simpliste et sombre employé par Lise Bourbeau a rendu la lecture des premiers chapitres assez difficile. De plus, bien qu’expliquée dans la préface, j’ai trouvé assez maladroite l’utilisation de certaines expressions pour le sujet abordé le terme de dieu intérieur » par exemple. Lise Bourbeau amène également, dans sa théorie, des croyances, à mon sens, très subjectives sa conviction en la réincarnation notamment. Sans remettre en question les compétences de Lise Bourbeau qui a fondé, je le rappelle, la plus grande école de développement personnel au Québec et qui a écrit de nombreux best-sellers, ceci m’a toutefois rendu sceptique quant au bien-fondé des propos avancés. Lise Bourbeau ne se base, en fait, que sur ses propres observations et il manque, à mes yeux, des références scientifiques et des sources extérieures à croiser pour appuyer son analyse. Il est important de se souvenir que les autres ne peuvent jamais nous faire sentir coupable, car la culpabilité ne peut venir que de l’intérieur de nous-même. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Néanmoins, les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » est un ouvrage indéniablement marquant. Au terme de sa lecture, on ne peut s’empêcher d’amorcer une réflexion quant à ses propres blessures et comportements qu’il est intéressant de reconnaître dans les portraits décrits. Il est assez fascinant de réaliser qu’en effet, les caractéristiques exposées font sens dans notre vécu en tout cas, dans le mien. La prise de conscience que peut générer la lecture de ces pages et la méthode de guérison proposée par Lise Bourbeau permet alors, sans doute, d’aider de nombreuses personnes à cheminer vers une transformation intérieure. Enfin, sur un registre plus léger, il peut être assez amusant de passer au crible son entourage à travers les cinq types de personnalité évoqués. Points forts du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Tout d’abord, un livre fort qui ouvre une réflexion de travail sur soi et ses relations aux autres ; La description des blessures et masques est très accessible, concrète et facile à s’approprier pour identifier ses propres blessures. Points faibles du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Un ton parfois un peu simpliste et un schéma d’écriture répétitif ; Des idées intéressantes, mais qui manquent de sources, d’études et d’explications scientifiques Lise Bourbeau se base uniquement sur ses observations ; Enfin, Lise Bourbeau amène ses croyances à travers ses explications la réincarnation par exemple, ce qui rend parfois la lecture un peu mystique. Ma note pour le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le petit guide pratique des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Quels sont les 10 points importants du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau ? 1- Les 5 blessures fondamentales qui empêchent d’être sois même selon Lise Bourbeau. 2-Les quatre étapes à l’origine de nos blessures. 3- Les cinq masques associés aux cinq blessures. 4-Description de chacune des blessures avec les masques associés. 5- L’importance de la compréhension du lien entre la blessure et le parent associé à cette blessure. 6- Les quatre étapes indispensables à suivre pour avoir la guérison de nos blessures selon Lise Bourbeau. 7- Les différents indicateurs qui permettent de se rendre compte que nos blessures sont sur le chemin de la guérison. 8- A la découverte des transformations et des forces révélées grâce à la guérison. 9- Les forces cachées par type de personnalité. 10- Les aspects positifs liés à la guérison de nos blessures. Foire Aux Questions FAQ du livre Les blessures qui empêchent d’être soi-même 1. Pourquoi le livre le secret a-t-il connu un tel succès lors de son lancement ? La plupart des Hommes sont parfois préoccupés par les raisons des difficultés qui entravent leur évolution dans la vie. Ainsi, le Best-Seller Les 5 blessures qui empêche d’être soi-même de Lise Bourbeau est un merveilleux livre de développement personnel qui explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. 2. Quelles sont les cinq blessures fondamentales révélées par Lise Bourbeau dans son livre ? Les blessures révélées par Lise Bourbeau dans son livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même sont au nombre de cinq. Pour l’auteur, tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales à savoir le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. 3. A qui le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même s’adresse-t-il ? Le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même s’adresse à tous ceux qui travaillent nuit et jour pour leur épanouissement mais n’y arrivent pas. En particulier à tous les entrepreneurs ou toute personne confronté à des difficultés d’ordres physique, émotionnel ou mental. Ce livre est le vôtre, venez découvrir la source de vos problèmes avec les solutions adéquates. 4-Quelles sont les quatre étapes à suivre pour guérir nos 5 blessures selon Lise Bourbeau? La méthode décrite par Lise Bourbeau est simple, il suffit d’inverser les quatre étapes vécues lorsque nous avons créé notre blessure. Il s’agit donc de commencer par la quatrième étape jusqu’à retourner à la première pour redevenir soi-même Le processus est le suivant Première étape devenir conscient du masque que l’on porte grâce aux cinq chapitres décrivant les cinq blessures ; Deuxième étape éprouver de la révolte à la lecture de ces chapitres ou ressentir de la résistance à accepter notre responsabilité nous préfèrerons accuser les autres de ses souffrances ; l’intensité de notre révolte dépendra de notre degré d’acceptation, d’ouverture et de notre blessure ; Troisième étape se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à l’un de nos parents ou aux deux ; plus on ressent la souffrance que l’enfant en soi a vécue, plus on aura de la compassion pour lui et plus cette étape sera réalisée en profondeur ; le lâcher-prise avec nos parents se fera en ayant de la compassion pour leur propre souffrance ; Quatrième étape on redevient soi-même, on cesse de croire que l’on a encore besoin de porter nos masques pour se protéger ; nous acceptons le fait que la vie est remplie d’expériences nécessaires pour nous apprendre ce qui est bénéfique et intelligent pour nous-même. C’est ce qui s’appelle l’amour de soi. 5- Quels sont les indicateurs de la voie de la guérison selon Lise Bourbeau? Lise Bourbeau nous donne le moyen de vérifier si nos blessures sont sur le chemin de la guérison par les indicateurs ci-dessous La blessure de rejet est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre commence à oser s’affirmer et à prendre plus de place ; se sent bien dans sa peau même si quelqu’un semble oublier qu’il existe ; ressent moins souvent la peur de vivre la panique. La blessure d’abandon est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre parvient à se sentir bien seul et recherche moins l’attention des autres ; perçoit sa vie de manière moins dramatique ; ressent de plus en plus l’envie d’entreprendre et de continuer des projets malgré l’absence d’appui des autres. La blessure d’humiliation est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre prend le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres ; en prend beaucoup moins sur les épaules et se sent plus libre ; arrête de se créer des limites pour lui-même ; La blessure de trahison est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre ne vit plus aussi mal le fait que quelque chose ou quelqu’un vienne déranger ses plans ; La blessure d’injustice est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre se permet d’être moins perfectionniste et de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique Comparaison d’une personne blessée et celle guérie de ses blessures PERSONNE BLESSÉE PERSONNE GUÉRIE DE SES BLESSURES Le rejet L’adhésion L’abandon L’adoption L’humiliation L’épanouissement La trahison La loyauté L’injustice L’équité Qui est Lise Bourbeau? De nationalité canadienne, Lise Bourbeau est une écrivaine spécialiste du développement personnel. Née le 14 février 1941 au Québec, elle a commencé sa carrière dans le secteur de la vente et devint la meilleure gérante régionale du Canada de l’entreprise pour laquelle elle travaille jusqu’en 1982. Elle est également auteure de nombreux ouvrages notamment le Best-Seller Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même qui est l’un des meilleurs livres de développement personnel où elle décrit les cinq blessures fondamentales qui entravent notre épanouissement et les quatre étapes à suivre pour les guérir. Nous ne pouvons pas parler de Lise Bourbeau sans évoquer ses nombreux autres ouvrages qu’elle a écrit à savoir Écoute ton corps – ton plus grand ami sur la terre, Ecoute ton corps – les peurs et les croyances, La puissance de l’acceptation, Ecoute ton corps – les relations parents-enfants, La responsabilité, l’engagement & la culpabilité, etc Avez-vous lu le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ? 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Répondez par oui ou par non à ce questionnaire le plus spontanément possible n'hésitez à me contacter pour connaître les blessures encore actives réponse obligatoireQuestion 1Merci d'entrer ici votre Prénom emailréponse obligatoireQuestion 2- Enfant, on me forçait à obéir sous la menace des pires obligatoireQuestion 3- Je ne pardonne pas d'avoir été blessée, insultée et dédaignée.ouinonréponse obligatoireQuestion 4- Tout ce qui est apparemment bon pour les autres ne l'est pas pour nonréponse obligatoireQuestion 5- Automatiquement, je fais des choix qui sont à l'opposé de mon bonheur et de mes intérêts, c'est plus fort que obligatoireQuestion 6- Je me sens rarement à ma place, d'ailleurs je n'ai ma place nulle obligatoireQuestion 7- J'ai toujours peur de ne jamais en faire obligatoireQuestion 8- Le moindre doute m'empêche d' obligatoireQuestion 9- Les autres sont plus doués que obligatoireQuestion 10- Lorsque je vis une injustice, je ne pense plus qu'à ça et je obligatoireQuestion 11- Je me sens impuissante face à l'injustice et cela me obligatoireQuestion 12- Je m'accroche aux autres de peur qu'ils me obligatoireQuestion 13- Au bout du compte, je resterai seule.ouinonréponse obligatoireQuestion 14- Je ne me sens pas à la hauteur en tant qu'homme/ obligatoireQuestion 15- Ma vie est vide, je me sens déprimée tout le obligatoireQuestion 16- Enfant, j'étais souvent l'objet de moqueries blessantes et obligatoireQuestion 17- Je crains le jugement des obligatoireQuestion 18- Je me sens furieux quand mes parents me disent comment vivre ma obligatoireQuestion 19- J'ai besoin de l'approbation des autres parents, amis, conjoints ou autre pour prendre des obligatoireQuestion 20- Je n'ai jamais de compliment ni droit à un merci ».ouinonréponse obligatoireQuestion 21- Je m'attends au pire avec l' obligatoireQuestion 22- Je suis prête à tout pour recevoir de l' obligatoireQuestion 23- Plus mon partenaire est indisponible, plus ça m' aussi, créez votre questionnaire en ligne !C'est facile et gratuit. 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les 5 blessures de l âme test